À moins d’un mois du CHAN, le président kenyan a lancé un avertissement ferme à l’entrepreneur chargé des travaux du stade, exigeant que l’infrastructure soit prête d’ici… juin 2026.
Initialement prévus pour être terminés en septembre dernier, et donc, pour le CHAN en février 2025, les travaux n’ont pas –voire très peu– évolué depuis. Une décision qui avait poussé les autorités kenyanes à se passer du stade situé dans la province de Siaya (Ouest du pays).
Mercredi, le chef de l’État a interpellé l’entrepreneur sur l’inacceptable lenteur des progrès: «Que se passe-t-il ? Nous vous avons confié ce projet. Si vous n’avez pas les capacités nécessaires, il suffit de le dire pour que nous trouvions quelqu’un d’autre, car vous ne pouvez pas nous prendre en otage,» a-t-il déclaré.
Et d’ajouter: «Vous êtes un entrepreneur connu pour abandonner vos projets. Vous commencez ici, faites un peu de travail par-là, puis vous partez ailleurs pour faire la même chose. Cela doit cesser (…) Nous devons voir des progrès. »
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La province de Siaya aura bien son stade
Malgré les retards constatés dans certains projets, le stade Jaramogi Oginga Odinga est bel et bien opérationnel. Inauguré le 2 janvier, en présence du président kényan William Ruto et du président ougandais Yoweri Museveni, le stade situé à l’ouest du Kenya, tout près de la frontière avec l’Ouganda, s’impose comme une infrastructure moderne, et aux normes internationales.
Avec sa capacité de 20.000 places, Il comprend une piste d’athlétisme à huit couloirs, une clôture délimitant tout le périmètre, des tribunes VIP comprenant des lounges, des mâts pour fixer les projecteurs d’éclairage… De quoi accueillir les compétitions sportives locales comme internationales, mais encore des événements culturels et plus.
En dépit de cette bonne nouvelle, il reste à savoir si le Kenya arrivera à répondre présent et à temps avant le début du CHAN, prévu du 1er au 28 février.