Suite aux multiples revers diplomatiques essuyés par le régime algérien dans «sa guerre imaginaire» contre le Maroc, les caporaux au pouvoir à Alger se sont fixé le nouvel objectif d’abolir la fraternité entre les deux peuples, quitte à sacrifier certaines figures emblématiques du pays. Des joueurs de football tels le capitaine des Fennecs Riyad Mahrez, Islam Slimani, meilleur buteur de l’histoire de leur sélection, ainsi que Said Benrahma et Rachid Ghezzal, ont fait l'objet d'acharnement médiatique dans leur propre pays.
Mahrez, qui a raté le dernier rassemblement de l’équipe entraînée par Djamel Belmadi pour cause de blessure, a essuyé une véritable volée de bois vert en Algérie. Une campagne médiatique, savamment orchestrée, a remis en cause son dévouement pour son pays.
Et même le plaidoyer de Belmadi n’a pas convaincu les esprits douteux qui, à demi-mot, ont reproché au joueur et à l’entraîneur leur «manque de patriotisme».
Hier adulés et élevés sur un piédestal, ils se retrouvent aujourd’hui vilipendés par les médias de leur propre pays. Leur crime: avoir choisi de passer leurs vacances à Marrakech.
Une nouvelle méthode saugrenue de la junte qui n'abolira pas la fraternité entre les peuples algérien et marocain. La preuve au Marrakech du Rire.
Les organisateurs du festival, créé par Jamel Debbouze et qui fête cette année son dixième anniversaire, ont réservé un accueil des plus chaleureux aux deux Fennecs, Riyad Mahrez et Islam Slimani, vendredi 17 juin.
Ces deux grands joueurs algériens, hôtes du royaume, ont sans doute passé, avec leurs frères marocains, d’agréables moments en suivant les gags d’humoristes de talent conviés pour l’occasion. Au grand dam des «chibanis» au pouvoir à Alger.