Corée du Sud: Klinsmann vise uniquement la victoire finale lors de la prochaine Coupe d'Asie

Jürgen Klinsmann, nouveau sélectionneur de la Corée du Sud

Jürgen Klinsmann, nouveau sélectionneur de la Corée du Sud. DR

Le sélectionneur de la Corée du Sud Jürgen Klinsmann s'est engagé auprès des supporters à mettre un terme à la disette de son équipe en Coupe d'Asie lors de la prochaine édition au Qatar en janvier prochain.

Le 13/11/2023 à 08h39

La Corée du Sud a atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2002 en tant que pays coorganisateur, mais elle n'a pas remporté le titre continental depuis 1960.

Klinsmann a obtenu des résultats mitigés depuis qu'il a remplacé le Portugais Paulo Bento en février, n'ayant pas gagné ses cinq premiers matches avant d'enchaîner trois victoires consécutives.

Le technicien allemand a déclaré qu'il était "juste" que les supporters attendent de son équipe qu'elle soulève le trophée et qu'il accepterait d'être blâmé si elle n'y parvenait pas.

«Il faut viser l'objectif le plus élevé, et si nous ne l'atteignons pas, c'est la faute de l'entraîneur, pas de problème», a-t-il affirmé.

L'ex buteur de la Mannschaft a souligné qu'il ne viserait rien de moins que le titre lorsque le tournoi, retardé par la pandémie, débutera en janvier.

«Nous voulons aller là-bas et gagner la Coupe d'Asie», a résumé l'ancien sélectionneur de l'Allemagne et des États-Unis aux journalistes.

La Corée du Sud partira avec le statut de favori de la Coupe d'Asie, Klinsmann pouvant faire appel à des stars comme Son Heung-min de Tottenham, Kim Min-jae du Bayern Munich et Lee Kang-in du Paris Saint-Germain.

Les «Guerriers Taeguk» se sont inclinés en finale de la Coupe d'Asie 2015 face à l'Australie et ont été éliminés par le Qatar en quarts de finale quatre ans plus tard.

Klinsmann n'a pas eu la vie facile depuis qu'il a pris ses fonctions, car les supporters et les médias l'accusent d'avoir renié sa promesse de s'installer dans le pays, affirmant qu'il passe plus de temps chez lui en Californie qu'en Corée du Sud.

Klinsmann a défendu son approche en soulignant que 70% de ses joueurs étaient basés en Europe et a déclaré qu'il ne changerait pas sa façon de travailler.

«La KFA savait que je ferais des allers-retours, elle savait que j'envisageais mon travail d'un point de vue international et non national», a-t-il indiqué.

«Je ne suis pas un entraîneur de K-League, je suis un entraîneur international», a justifié l'ancien coach du Bayern Munich dont l'équipe entame sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026 en recevant Singapour jeudi, avant de se rendre en Chine cinq jours plus tard.

Par Le360 (avec AFP)
Le 13/11/2023 à 08h39