La Coupe arabe de la FIFA, anciennement appelée Coupe arabe des nations a commencé ce mardi au Qatar, à moins d'un an du prochain Mondial. Ce tournoi qui prend des allures d’une répétition grandeur nature pour le petit pays de la péninsule arabique est pris en charge cette année par la FIFA, 9 ans après la dernière édition.
La dernière compétition similaire remonte à 2012. Organisée en Arabie Saoudite, elle a été remportée par le Maroc, comme le rappelle le site d’informations français Footmercato, qui a consacré, ce 30 novembre, un article à la Coupe arabe.
"Mais depuis, l'UAFA (Union des associations arabes de football), non reconnue par la FIFA mais approuvée par les fédérations des pays appartenant à la Ligue arabe, a délaissé ce tournoi avant que la FIFA ne mette la main dessus pour avoir un avant-goût de la capacité du Qatar à accueillir une compétition internationale", ajoute le site d’informations.
16 sélections seront présentes, dont sept ont décroché leur ticket à la suite d'un tour de qualification organisé entre les équipes les moins bien cotées selon le classement FIFA, à savoir Oman, Liban, Jordanie, Bahreïn, Mauritanie, Palestine, le Yémen et le Soudan. Les équipes sont divisées en quatre poules et les deux premières sont qualifiées à la phase finale.
Le site précise aussi que les équipes participantes reçoivent dès le départ un chèque de 750.000 dollars, les quarts de finalistes toucheront 1 million, le quatrième 1,5 million, le troisième 2 millions, le finaliste 3 millions et enfin le vainqueur empochera 5 millions de dollars.
Footmercato pointe aussi dans son article la difficulté pour les Fédération à décider quelle équipe envoyer à ce tournoi. Le site donne l‘exemple du Maroc et de l’Algérie qui ont envoyé leurs équipes locales, renforcées par quelques joueurs qui évoluent dans les championnats arabes.
"Invaincus depuis près de deux ans toutes compétitions confondues, les Lions de l'Atlas A' de Houcine Ammouta sont les favoris de la compétition, avec un groupe essentiellement composé de locaux de la Botola, entresemés de joueurs évoluant en Égypte, Émirats arabes unis et Arabie saoudite", évoque Footmercato. Des équipes, comme le Soudan, n’ont pas pu convoquer les joueurs qui évoluent en Europe, même si la compétition est organisée par la FIFA.
Par ailleurs, la FIFA va tester durant ce tournoi sa nouvelle innovation: la détection semi-automatisée du hors-jeu. Si cette expérience s'avère concluante, le hors-jeu automatisé pourrait être prêt pour la Coupe du Monde l'automne prochain.