C’est un secret de polichinelle: Hafid Derradji est officiellement un commentateur sportif chez beIN Sports, mais en réalité, c’est un sbire de la junte algérienne. La plus célèbre brebis galeuse des caporaux profite de son poste dans l’un des plus grands groupes de presse au monde pour verser son venin sur le Maroc. «C’est un minable qui ne fait qu’obéir à ses maîtres», déclare une source au sein du groupe qatari. «Il ne cache même plus son jeu. Il s’attaque systématiquement au Maroc dès qu’il en a l’occasion», rajoute notre interlocuteur.
Dernier exemple de sa marocophobie: des message d’une extrême violence envoyés à une utilisatrice marocaine sur Twitter. «Le monde entier sait que vous êtes des fils de p**e. Quand on dit Marocaine, on dit p**e et quand on dit Marocain on dit fils de p**e. Les derniers chiffres affirment que 50% des Marocains sont des batards», a écrit ce caméléon qui s’était pourtant autoproclamé opposant à la junte pendant des années avant de changer de veste et devenir l’un de ses porte-voix dans le Golfe.
Contacté par nos soins, un proche de Nasser al-Khelaïfi, président du conseil d'administration de beIN Media Group, s’est montré étonné par cette nouvelle sortie «honteuse» de l’Algérien: «Il avait pourtant des consignes claires. Il devait éviter de mélanger sport et politique. Sa mise au placard pendant plusieurs semaines ne lui a visiblement pas servi de leçon».
Apparemment, Derradji se fiche des avertissements de «ses employeurs» puisqu’ils ne sont pas ses vrais donneurs d’ordre et continue de s’attaquer au Maroc et par ricochet de nuire aux intérêts du Qatar, allié stratégique du Royaume.
Selon les indiscrétions en provenance du siège de beIN Sports à Doha, l’Algérien est quasiment isolé, boycotté par ses confrères et sait que ses jours dans ce groupe médiatique sont comptés. «Il est en train de brûler ses dernières cartouches. Il sait pertinemment qu’il ne va pas durer longtemps et qu’une décision annonçant son éviction pourrait tomber à tout moment. Il en profite tant que ça dure pour servir l’agenda des militaires à Alger», nous explique notre source.
L'indulgence des patrons de beIN Sports va-t-elle enfin prendre fin?