L’histoire remonte à 2006 lorsque ledit arbitre officie lors d'une rencontre du championnat yéménite entre les équipes d’Al Tilal et Saqar. Suite à un coup franc tiré par un joueur de Saqr, la balle pénètre les filets et Ahmed Caïd valide le but. Ce qui déclenche la colère dans les gradins et sur le terrain.
Devant l’insistance du club d’Al Tilal pour qui la balle est entrée par le côté, l’arbitre de la rencontre chargea le quatrième arbitre d’aller visionner le replay dans le véhicule de retransmission télévisée.
Après visionnage, il s’est avéré que la balle était entré par le petit filet via un trou non constaté par les arbitres assistants au moment du contrôle avant le coup d’envoi. L’arbitre annula le but et justice fut rendu à l’équipe en question et au foot en général.
La même année, Zinedine Zidane a été expulsé de la finale de la Coupe du Monde pour un geste violent envers son adversaire direct, mais pas vu par l'arbitre principal. Ce jour mlà, c'est le 4 arbitre qui a signalé le coup de boule après l'avoir revu sur écran. Or, à l'époque, ce recours n'était pas autorisé.
Contrôlée par l'humain, la VAR est une arme qui peut être utilisée facilement pour protéger les grands contre les petits, les riches contre les pauvres, les forts contre les faibles. L'arbitre reste le seul maître à bord, et c'est là tout le problème. Il reste omnipotent et décide seul du sort d'un match de foot.