Le petit prince de Marseille risque de voir sa carrière se terminer plus vite que prévu. Le joueur qui évolue désormais dans le club turc d'Antalyaspor, risque une suspension de 4 ans, selon le journal espagnol AS. Si sa suspension se confirme il aura du mal à retrouver les terrains à 34 ans.
La polémique surgit fin 2016 quand Nasri, alors au FC Séville, se fait administrer un traitement intraveineux destiné à le "maintenir en forme" dans une clinique de las Vegas. L'Agence espagnole antidopage (AEPSAD) ouvre aussitôt une enquête pour "injection de plus de 50 mililitres toutes les 6 heures."
Le 21 janvier 2017, Nasri demande à l'UEFA de lui accorder rétroactivement une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour l'utilisation de cette méthode. Demande rejetée le 7 février 2017. Le 6 mars l'UEFA ouvre une procédure disciplinaire à l’encontre de Samir Nasri pour violation possible du règlement antidopage. L'ancien joueur de Manchester City et du Séville FC fait alors appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui siège à Lausanne à Suisse.
Le 15 décembre dernier, le TAS rejette l'appel, ce qui permet à l'instance disciplinaire de l'UEFA de poursuivre la procédure qui avait été suspendue. Même s'il risque gros Samir Nasri a aussi de bonnes chances de s'en sortir.
Récemment, Mamadou Sakho a été suspendu pour des vitamines, avant d'être réhabilité. Paolo Guerrero, la star du football péruvien a lui aussi été suspendu, après un test de drogue positif, avant de voir la sanction passer d'un an à 6 mois seulement, et jouera donc la coupe du monde. De l'espoir pour nasri?