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Du Rififi à la Fédération algérienne de football

Charaf-Eddine Amara, président la Fédération algérienne de football (FAF). © Copyright : DR
Le bras de fer se poursuit entre le président démissionnaire Charaf-Eddine Amara et les membres du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football. Une situation qui souligne le manque d'unité qui règne au sein de l'instance algérienne.
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Rien ne va plus au sein de la Fédération algérienne de football (FAF). Entre démission puis rétractation du président Charaf-Eddine Amara, conflit avec la majorité du bureau fédéral et l'échec de qualification pour la Coupe du monde 2022, la FAF n'est plus un havre de paix.

Les médias locaux estiment en effet que les Fennecs sont pris entre deux feux. D'un côté, le président sortant, Charaf-Eddine Amara, qui a renoncé à sa démission et, de l'autre, les membres du bureau fédéral qui refusent son retour.

Pour Amara, pas question que ses rivaux profitent de son retrait. «Je suis démissionnaire, je n’ai pas changé d’avis, mais il y a des règles administratives à respecter, j’ai annoncé mon départ, mais cela ne veut pas dire que je prends mes valises juste après, je dois rester pour préparer le terrain à mon successeur, je respecte les statuts, je ne reviendrai pas sur ma décision, mais ceux qui veulent profiter de la situation, je leur dis: Oubliez ça», a-t-il lâché dans des propos relayés par la presse. 

A lire aussi: Coup de théâtre en Algérie: le président de la FAF revient sur sa démission

Ses rivaux estiment, pour leur part, qu'il n'est pas question pour le président démissionnaire de faire marche arrière. «Je pense qu’il faut respecter les statuts de la FAF. Charaf-Eddine Amara a démissionné de son propre gré jeudi dernier séance tenante du bureau fédéral réuni en urgence en session extraordinaire. C’est lui qui a d’ailleurs envoyé personnellement les convocations par mail. Nous avons certes acté sa décision, mais nous ne lui avons pas forcé la main», a indiqué Amar Bahloul, membre du groupe d'opposants de Amara. 

Bahloul et avec lui Mouldi Aïssaoui viennent d'ailleurs d'être suspendus. Ils sont désormais interdits d'exercice de toute activité liée directement ou indirectement à la fonction de membre du Bureau Fédéral. Il s'agit d'une intervention musclée du président de la FAF qui vise à freiner toutes tentatives de ses «ennemis».

Un nouveau rebondissement dans le feuilleton de la crise à la Fédération algérienne de football, qui n'est qu'à son début. 

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Par Le360sport
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