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FIFA-CAF: pas de fric, pas de Super League

Posté le 10/04/2023 à 12h27 par Le360sport

Gianni Infantino et Patrice Motsepe, présidents de la FIFA et de la CAF. © Copyright : DR

À en croire Africa Intelligence, les critères de sélection des clubs devant prendre part à la première édition de la Super League africaine, définis par la Fédération internationale de football association (FIFA) et la Confédération africaine de football (CAF), n’ont rien à voir avec le mérite sportif. Explications.

Le choix des clubs qui prendront part à la première édition de la Super League africaine, qui doit avoir lieu entre les mois d'octobre et de novembre 2023 et qui ne réunira que 8 équipes sur les 24 initialement prévues, a-il été basé sur le critère de la performance sportive? Non, à en croire Africa Intelligence.

Dans un article paru dans son édition de ce lundi 10 avril 2023, le quotidien explique que la participation de certains clubs suscite des interrogations.

Si la sélection de clubs comme le TP Mazembe (RDC), Al Ahly SC (Egypte), le WAC Casablanca (Maroc), l'Espérance sportive de Tunis (Tunisie) et le Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), fait l’unanimité, la présence de Simba SC (Tanzanie), le Horoya AC (Guinée) et l'Atletico Petroleos de Luanda (Angola) qui «n'ont jamais gagné le moindre titre continental» soulève des doutes.

Toujours selon le média panafricain, «la Confédération africaine de football (CAF) ne les a pas choisis par hasard». «Le Simba SC est la propriété de Mohammed Dewji (47 ans), le plus jeune milliardaire africain. Il dirige Mohammed Enterprises Tanzania Limited (MeTL Group), un groupe actif dans l'immobilier, la téléphonie, l'agriculture, la finance, le transport et le commerce. L'Horoya AC est, quant A lui, présidé par Antonio Souaíé, un des hommes les plus riches de Guinée. Président de la holding SAMGBM (médias, construction, industrie, hôtellerie), il est également à la tête de la compagnie aérienne Guinea Airlines. Enfin, le club angolais de Petro Atletico a pour principal actionnaire la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale», explique Africa Intelligence.

Ce dernier croit savoir que «la CAF a souhaité sélectionner uniquement des clubs aux finances saines, capables d'attirer du public et d'intéresser les diﬀuseurs».

Le Raja, triple vainqueur de la Ligue des Champions, a été écarté de cette nouvelle compétition. Pourtant, le club casablancais possède un argument de poids qui pourraient convaincre les investisseurs et les diffuseurs à s’associer à cette nouvelle compétition: son public.

Par Le360sport