Depuis l’annonce par la Confédération africaine de football de la tenue de la finale de Ligue des Champions, le lundi 30 mai, au Maroc, c’est la folie en Égypte. Les aficionados d’Al Ahly comme les représentants des médias locaux se plaignent du choix de cette ville, alors que le Wydad a fait un important pas vers la finale.
Ces craintes sont totalement injustifiées et infondées puisque ce choix est survenu bien avant la victoire du WAC contre Petro Atlético (3-1), à l’aller, ce samedi 7 mai, à Luanda (les Rouges n’étant, pour l’heure, pas assurés de disputer la finale. Qui plus est).
D’abord, il y a la date de l’envoi de la correspondance. Selon une source au sein de la CAF, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a déposé son dossier de candidature avant fin février, puisque c’était la date butoir, communiquée par l'instance dirigeante du football africain. C’était en pleine phase de groupes.
Il y a ensuite eu le traditionnel vote du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) et le représentant égyptien, Hany Abou Rida, membre du comité de la FIFA, a accordé sa voix au Maroc. En concurrence avec Dakar, Casablanca a remporté 16 contre 3.
Pour rappel, CAF a fait savoir que la finale se déroulera en une seule confrontation au lieu de la formule de l’aller-retour, notant qu’elle a reçu les candidatures du Maroc et du Sénégal pour accueillir cette finale, avant que le pays de la Teranga ne retire la sienne.
Ainsi, la CAF s’est dit heureuse d’attribuer l’organisation de cette finale au Maroc. Des discussions sont actuellement en cours au sein de la CAF pour revenir à l’ancienne formule (aller-retour), souligne la Confédération.
Le Wydad de Casablanca et Al Ahly d’Égypte sont proches plus que jamais de la finale après leurs larges victoires dans les matchs aller des demi-finales, respectivement contre Petro Atlético (3-1) et ES Sétif (4-0).