Comme on se retrouve! Les Lions de l’Atlas et la Seleçao s’affrontent, ce dimanche 29 septembre à 13h30, en quart de finale de la Coupe du monde de futsal Ouzbékistan-2024. Un remake du dernier mondial disputé en Lituanie (victoire des Brésiliens 1-0).
Nous avons rencontré les joueurs de l’équipe nationale brésilienne ce samedi, à l’occasion de leur dernière séance d’entraînement. Voici leurs impressions:
Ferrao, joueur de l’équipe nationale brésilienne: «Tout le monde sait que c’est une sélection redoutable. Pour ce match précisément, nous nous sommes beaucoup préparés. Je connais bien les joueurs marocains car il m’est arrivé les affronter. C’est la Coupe du Monde, donc il faut s’attendre à affronter de grandes équipes. Il faut être à son maximum, parce que tous les adversaires sont très forts. Contre l’Iran, le Maroc a montré de très belles choses, c’était un match très serré».
Arthur, joueur de l’équipe nationale brésilienne: «Le Maroc a une très grande équipe qu’il nous est arrivé d’affronter à maintes reprises notamment lors de la dernière Coupe du Monde ainsi que lors de matchs amicaux. Pour moi ce n’est pas une surprise de les voir à ce niveau parce que j’ai déjà perdu contre eux. Ce sera un bon match pour les deux sélections. Je connais beaucoup de joueurs car nous jouons régulièrement contre eux, je connais notamment Khalid Bouzid qui joue au FC Barcelone. Tous les matchs de la Coupe du Monde sont difficiles donc nous nous attendons à rencontrer des difficultés bien entendu. Le match qui a opposé le Maroc à l’Iran était d’un niveau très élevé. Il a opposé deux très bonnes sélections. Nous savions que, peu importe celui qui passera, ce sera un quart de finale relevé pour nous. Nous sommes donc totalement concentrés sur le match de demain. Nous parlons de la Coupe du Monde, une compétition très relevée qui réunit les meilleurs joueurs du monde».
Xavier Marquinhos, sélectionneur de l’équipe nationale brésilienne: «Ça me réjouit de parler du Maroc. J’ai beaucoup d’affection pour le coach Hicham Dguig. J’ai eu l’immense opportunité de me rendre au Maroc deux fois auparavant. J’y suis toujours très bien reçu. Je reçois également beaucoup de messages sur les réseaux sociaux. D’ailleurs beaucoup d’entre eux m’ont écrit lorsqu’ils ont appris que le Maroc affrontait le Brésil en quarts de finale. Nous sommes liés par l’amour pour le sport, pour le futsal, pour le football. Je me sens très chanceux. Je suis reconnaissant car ce sport me permet de vivre des moments comme ceux-là. C’est une sélection très forte, qui a bien évolué ces dernières années. Cela ne fait pas de doute. Je considère le Maroc comme un des grands favoris de cette compétition. Il a d’ailleurs confirmé ce statut à plusieurs moments lors de cette compétition. Ce sera donc une confrontation difficile pour les deux équipes. C’est, à coup sûr, un match qui va marquer l’histoire de la compétition. Contre l’Iran, le Maroc s’est montré déterminé. Il a joué avec le coeur. Les deux équipes ont souffert puisqu’il y avait beaucoup d’engagement et des niveaux similaires. C’est le futsal, vous souffrez à plusieurs moments du match. Le Maroc a mérité sa victoire. Pour moi, le Maroc mérite de devenir la première sélection à remporter la Coupe du Monde. C’est un très bon représentant africain. Après le Brésil, je suis un supporter du Maroc. J’apprécie grandement le Maroc et ils ont tout mon soutien. C’est une sélection forte avec de grandes capacités. Elle a démontré beaucoup de qualités lors de ces précédentes apparitions dans cette compétition. C’est une des plus grandes sélections au Monde et elle s’est très bien préparée pour ce moment décisif. Elle s’est montrée très équilibrée lors des 8es de finales contre l’Iran. Ce sera un match très ouvert et décisif. Je félicite le Maroc pour le travail abattu et pour l’engagement des joueurs et des entraîneurs».