Connus pour des violences dans le monde du football, les hooligans serbes sont souvent accusés d'avoir partie liée avec le milieu et de se servir du sport comme couverture, selon la presse locale.
L'opération, une action commune de la police et des services de renseignement serbes (BIA) résultat de "plusieurs mois de travail", s'est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi, a précisé M. Vulin dans un communiqué.
Le groupe est soupçonné "de meurtres, d'extorsion, de trafic de drogue, des pires délits criminels", a-t-il dit.
La bande "se cachait derrière un groupe de supporters du Partizan, mais il ne s'agit pas de supporters, ce sont de vulgaires criminels", a déclaré de son côté Ninoslav Cmolic, un haut responsable de la police.
Cette opération "montre comment la Serbie lutte contre la mafia", a commenté le ministre de l'Intérieur, soulignant que le président serbe Aleksandar Vucic a "déclaré la guerre" au crime organisé.
Ces dernières années, plus de dix personnes considérées comme liées au hooliganisme ont été abattues en Serbie.
Pendant les guerres qui ont consacré l'explosion de l'ex-Yougoslavie dans les années 1990, des fans de football d'extrême droite avaient rejoint les rangs des paramilitaires. Parmi ces milices, les "Tigres" de Zeljko Raznatovic Arkan, le leader d'un groupe de supporters de l'Etoile Rouge, assassiné en 2000.