Plusieurs couacs ont émaillé cette édition de la CAN, selon Assabah du weekend des 6 et 7 juillet. Commençons par la conférence de presse d’avant match Maroc-Benin, où le milieu de terrain des Lions de l’Atlas, Mbarek Boussoufa, s’est exprimé en néerlandais. La traductrice égyptienne a eu tout le mal du monde à rapporter les propos du joueur marocain, suscitant l’incompréhension des téléspectateurs, qui ont tout raté de sa déclaration.
Pour le même match Maroc-Bénin, de nombreux supporters marocains ont pris d’assaut les locaux de l’ambassade du royaume au Caire en vue de se faire fournir des billets d’entrée au stade. Bien que les lieux de vente de ces billets soient ailleurs, les supporters ont choisi la destination qu’ils connaissent le mieux, avant de se faire rediriger vers la bonne adresse, non sans avoir créé un véritable boucan au sein de la représentation diplomatique.
Selon des indiscrétions parvenues à Assabah, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et le médian de l’AS Caen, Fayçal Fajr, ont tout fait pour relever le moral de Hakim Ziyech, en manque d’efficacité depuis le début de la compétition. Des encouragements qui n’ont finalement pas porté leurs fruits, puisque lors des huitièmes de finale, Hakim Ziyech a raté un penalty décisif contre l’équipe du Bénin sifflé lors du temps additionnel de la rencontre.
Pour ce qui est des chiffres de cette CAN 2019, 1800 journalistes ont convergé vers l'Egypte, dont 90 marocains, 140 algériens et 40 tunisiens.
30.000, 20.000, puis 7000, tels sont les chiffres représentant le nombre de spectateurs qui ont assisté aux matchs des Lions de l’Atlas contre respectivement la Namibie, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du sud. Pourtant, la faible affluence est une caractéristique des stades égyptiens qui accueillent les rencontres de la CAN. En tout cas, au premier tour, c'est le désert dans les gradins, à part quand les Pharaons jouent.
114 cartons jaunes ont été jusqu'ici sortis par les arbitres, dont 7 par le seul arbitre marocain Redouane Jiyed lors du match Angola-Mali. Les arbitres n’ont vu rouge que trois fois, alors que 57 joueurs ont fait mouche à 68 reprises, dont huit buts marqués sur penalty.