La Roja: une vieille équipe en fin de cycle

Si beaucoup de supporters ont affiché leur étonnement après l’élimination de la Roja de la Coupe du monde, et sa défaite aux tirs aux buts dimanche contre la Russie, plusieurs observateurs estiment que ce naufrage n’est en réalité pas une surprise. Et ce pour plusieurs raisons, rapporte le journal Le Monde dans un article paru dans son site ce lundi 2 juillet et intitulé:  «Coupe du monde 2018: en Espagne, la chronique d’une mort annoncée». En somme, «le tremblement de terre était prévisible», estiment nos confrères.

D’abord parce que la Roja est en fin de cycle, comme l’a titré le quotidien sportif madrilène AS: «La fin d’une génération».  D’ailleurs, le vétéran de cette équipe, Andres Iniesta, n’a pas tardé à annoncer sa retraite internationale, quelques heures après la défaite ibérique contre la Russie.

Autre facteur qui a précipité l’Espagne dans sa chute: le limogeage de son sélectionneur trois jours avant le démarrage de la Coupe du monde. «Je suis furieux contre Rubiales (président de la fédération espagnole de football). Il a choisi de virer le sélectionneur pour des questions de forme, au risque de déstabiliser l’équipe d’Espagne. En deux ans, nous n’avions pas perdu un seul match. La fin de la Roja s’est décidée dans des bureaux», a déploré un supporter espagnol.

Enfin, la Roja n’aurait certainement pas pu aller au bout à cause notamment de son gardien de but: David De Gea. Ce dernier a particulièrement été critiqué par les supporters espagnols.  «Certains internautes ont posté une vidéo récapitulative de ses meilleurs arrêts pendant le Mondial: elle montre un écran noir», résume Le Monde.