Le Boxing day sera-t-il encore fatal pour Liverpool?

Comme chaque année depuis le 19e siècle, le traditionnel Boxing Day va animer les fêtes au Royaume-Uni. Prévu à partir de ce mercredi, il donnera à voir une série de matchs attendus par l’ensemble des protagonistes du monde du ballon rond au vu de l’enjeu qui va marquer plusieurs rencontres.

D’ailleurs, le site d’informations de France Info rapporte, dans un article paru ce 25 décembre, que Sir Alex Ferguson, ex-coach emblématique de Manchester United, disait que «le titre de champion d'Angleterre ne se joue pas au Boxing Day, mais il peut s'y perdre». L’exemple le plus récent date de la saison 2013-2014 quand Liverppol, leader au moment d'aborder la période des fêtes, concède deux défaites sur les trois matches joués en une semaine. En mai, Liverpool échoue à glaner un titre, absent au palmarès depuis 1990 au détriment de Manchester City, avec un écart de deux points.

France Info rappelle toutefois que la perte du titre n’est pas intimement liée aux résultats glanés en période de fête. Huit leaders à Noël ont été sacrés en fin de saison, mais les deux échecs (2008-2009 et 2013-2014) sur la décennie sont à mettre au débit du seul Liverpool.

Le scénario semble pouvoir se répéter cette saison encore. Les poulains de Jürgen Klopp se présentent de nouveau avec le statut de leader, avec quatre points d'avance sur City. Ces derniers, champions en titre, ont perdu deux de leurs trois dernières rencontres de championnat (contre Chelsea et Crystal Palace), tandis que les Reds enfilent les victoires comme des perles: sept victoire d’affilée.

Les coéquipiers de Mohamed Salah, onze buts en Premier League, n’ont toujours pas connu la défaite cette saison. «Nous avons bien réussi jusqu'à présent, mais nous devons encore faire mieux», estime le coach allemand des Reds qui ira affronter ce mercredi le quinzième du championnat, Newcastle. Quelques jours plus tard, c’est contre Arsenal que Liverpool devra se mesurer dans un match qui s’apparente à une rencontre de tous les dangers.

De son côté, Manchester City n’a plus le droit de laisser filer des points. Ce mercredi, les protégés de Pep Guardiola se rendent à Leicester, récent vainqueur de Chelsea. Ceci dit, le duel tant attendu au Royaume-Uni entre Manchester City-Liverpool se jouera le 3 janvier et il faut y arriver avec un capital en points et une confiance maximale.

A Chelsea, les beaux discours du début de saison sont loin. «C’est un désastre. On ne parle plus du titre. On ne peut pas gagner ces matchs. On ne peut pas lutter. Peut-être que c’est un problème de mentalité. C’est stupide», estime Antonio Rüdiger, défenseur allemand de Chelsea. L’enchaînement des trois journées (Watfort, Crystal Palace, Southampton) s'avère être un vrai test pour les hommes de Maurizio Sarri en vue de la seconde partie de saison.

Dans le Big Four, les Spurs, qui n’ont que deux points de retard sur les Citizens, bénéficient d’un calendrier plus clément. Ils ont même une chance de s'immiscer dans le top 2, en profitant du duel City-Liverpool.