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Le chef des ultras de Vérone attaque Balotelli

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Kiosque360. Victime de cris racistes de la part de certains supporters du Hellas Vérone, club de Sofiane Amrabat, lors du match remporté par ce dernier contre Brescia, Mario Balotelli a été attaqué par le chef des ultras locaux, pour qui l’attaquant italien est «un joueur fini».
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Mario Balotelli a passé une soirée cauchemardesque dimanche en Calcio. Alors que son club, Brescia, s’est fait battre en déplacement par deux buts à un face à l’Hellas Vérone, l’attaquant de 29 ans a été la cible de cris racistes proférés par certains supporters locaux.

Balotelli avait alors tiré un ballon en direction des supporters racistes avant de menacer de quitter le match. L’attaquant a finalement terminé la rencontre, mais a une nouvelle fois été la cible des supporters de Brescia, rapporte le site footmercato.net dans un article publié ce lundi 4 novembre.

Soutenu  par son coach Eugenio Corino (limogé quelques heures après la rencontre à cause des mauvais résultats), Mario Balotelli l’a été un peu moins par le président et le coach du Hellas Vérone, qui ont «minimisé ces actions», soulignent nos confrères.

Pire, l’attaquant passé par Liverpool vient d’être pris à partie par le chef des ultras du Hellas Vérone. Dénommé Luca Castellini et réputé proche du parti d’extrême-droite Forza Nuova, il s’est complètement lâché contre l’ancien international italien.

"Balotelli, qui est un joueur fini, a décidé, hier, de faire le clown et de lancer le ballon dans les tribunes. L’année prochaine, Balotelli ne jouera plus au football, il passera à la télévision pour devenir la première dame. Dès qu’il est passé devant le virage de Vérone, il a décidé de lancer le ballon. Ce ne sont que quelques personnes, dix ou sept. Nous avons une culture identitaire d’un certain type. Nous sommes partisans de provocations qui prennent le joueur visé par les c…, celui qui a les cheveux longs, celui qui est chauve, le joueur du Sud, le joueur de couleur, mais on ne le fait pas avec un instinct politique ou raciste. C’est du folklore, ça s’arrête là", a lâché le chef ultra sur les ondes de Radio Cafè.

Par Ismail El Fassi
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