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Le foot reprend sans public en Algérie, ou quand le peuple fait peur

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La junte algérienne au pouvoir est consciente qu’elle est assise sur un volcan. Les caporaux ont tellement peur de voir la rue gronder à nouveau, qu’ils ont décidé la reprise des compétitions footballistiques «à condition que les matchs se déroulent sans public».
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Le football en Algérie va reprendre, trois semaines après la décision de la junte, prise le 18 octobre dernier, de suspendre les activités «en solidarité avec le peuple palestinien frère».

L’argument avancé par la Fédération algérienne de football (FAF) n’a trompé personne. Tout le monde savait que la tenue des compétitions footballistiques en ce temps où la guerre entre le Hamas et Israël bat son plein donnerait lieu à d’énormes manifestations de colère, en guise de solidarité avec la Palestine mais aussi pour dénoncer la gestion calamiteuse des caporaux au pouvoir.

Le Hirak a été étouffé pour cause de la pandémie du coronavirus et c’est tant mieux pour les Tebboune, Chengriha et autres militaires qui gouvernent l’Algérie d’une main de fer.

Seulement, les compétitions doivent reprendre leur cours en raison des calendriers de la FIFA et de la CAF. Ainsi, et contre son gré, la FAF vient d’annoncer le retour des activités footballistiques à partir du 10 novembre. «La Fédération Algérienne de Football informe les associations et les clubs de football de la reprise progressive de toutes les activités et compétitions de football, à compter du vendredi 10 novembre 2023», peut-on lire dans le communiqué de l’instance dirigeante du football algérien.

Bonne nouvelle pour les fans des clubs vert et blanc? Loin de là! La junte militaire, embourbée dans une crise de régime profonde, tremble toujours à l’idée de voir les Algériens exprimer leur colère quant aux maux qui ne sont autres que le fruit de sa gestion désastreuse, a décidé que les compétitions footballistiques reprennent «à condition que les matchs se déroulent sans public».

Par Le360sport
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1 commentaires /

  • adil
    Le 02 Nov. 2023 à 17h27
    le régime algérien s'entête a vouloir allier sport et politique, va t-il enfin comprendre que c'est inadéquat, même Athènes qui a conquis et fait des guerres en veux-tu en voilà, a enfanté des jeux olympiques, c.a.d le break a tous conflits. Quand un général sénile brandit une coupe gagné par des footballeurs algériens, alors qu'il n'a rien a faire dans ce domaine sauf assister aux matchs, faire brandir le drapeau palestiniens aux spectateurs surtout aux jours et leurs faire faire des déclarations anti israéliennes, y a de quoi ne plus accorder de crédits sportifs a ce pays, le pire est que c'est le sport algérien qui en pâtit mais eux, bornés croyant que tout leur est permis persistent mais jusqu’à quand ? le sport doit rester indemne de chantages et manigances politiciennes
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