Au Venezuela, le président Nicolas Maduro lui-même a demandé une « restructuration du staff technique » de la sélection nationale après l’humiliante défaite à domicile 6-3 contre la Colombie mardi, qui a obéré les dernières chances de qualification de la « Vinotinto ».
« Hier, nous avons subi une défaite douloureuse. Je tiens à exprimer ma solidarité avec tout le monde du football et avec la Vinotinto », a déclaré Maduro. « Tout le Venezuela exige une restructuration de l’état-major technique de la Vinotinto, une réorganisation de la stratégie, de la doctrine et de la ligne de combat et de travail. »
Le sélectionneur argentin Fernando « Bocha » Batista, ainsi que l’ensemble de son staff technique, ont été remerciés par la Fédération vénézuélienne de football peu après. Le nom du nouvel entraîneur annoncé sera ultérieurement.
Le Venezuela est le seul pays de la Conmebol à n’avoir jamais disputé une Coupe du monde. L’élargissement du tournoi à 48 équipes en 2026, qui a entraîné une augmentation du nombre de places par région, a donné pour la première fois une chance à la Vinotinto. Mais celle-ci a échoué à la 8e place sur dix dans la zone sud-américaine.
Encore plus mal classé, le Pérou, 9e, a lui aussi remercié son sélectionneur argentino-péruvien Oscar Ibanez, après le pire bilan de l’histoire de l’équiupe en qualifications : deux victoires, six nuls et dix défaites. Les Péruviens n’ont marqué que six buts et en ont encaissé 17 lors des 18 journées des qualifications qui se sont terminées mardi.
La Fédération péruvienne va mener « une évaluation approfondie » avant d’annoncer le nom du futur sélectionneur, à-elle précisée.
