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Lekjaa, Motsepe, polisario… ce qu’il faut retenir de l’AG de la CAF

Fouzi Lekjaa, président de la FRMF. © Copyright : DR
En pleine pandémie, le Maroc a réussi l’exploit d’accueillir la 43e Assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF). À Rabat, de hauts postes ont été distribués et des décisions historiques ont été prises. Les détails.
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Quelle journée! La capitale du Royaume a accueilli hier, vendredi 12 décembre, la 43e Assemblée générale de la Confédération africaine de football. Un pari fou en pleine pandémie, mais le Maroc a relevé le défi et l’évènement fut un succès. Une nouvelle preuve de la réussite de la campagne de vaccination contre le Covid-19, lancée il y a moins de deux mois par le Maroc.

En effet, au moment où des instances mondiales telles la Fédération internationale de football (FIFA), l’Union européenne de football (UEFA) ou encore le Comité international olympique (CIO) ont tenu leur congrès et autres réunions en visioconférence, le Maroc a brisé cette règle en abritant toute la famille du football continental.

Un conclave durant lequel les fédérations membres de la Confédération africaine de football ont choisi leur nouveau président, leurs représentants au Conseil de la FIFA et pris des décisions historiques.

Motsepe succède à Ahmad Ahmad

Le Sud-Africain Patrice Motsepe, seul candidat en lice, a été désigné président de la Confédération africaine de football (CAF). "C'est un immense honneur pour moi", a dit l'homme d'affaires de 59 ans, en saluant "l'unité" de l’organisation.

Le président des Mamelodi Sundowns succède ainsi au Malgache Ahmad Ahmad, suspendu de ses fonctions à l'été 2019, avant la fin de son mandat pour plusieurs violations éthiques, dont la "distribution de cadeaux" et le "détournement de fonds".

Motsepe faisait figure d'outsider jusqu'à ce que ses trois rivaux, le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l'Ivoirien Jacques Anouma, se rallient à sa candidature quelques jours avant le vote.

Les trois ont obtenu, respectivement, les postes de premier et second vice-présidents et de conseiller, avec un "programme commun".
"Vous avez tous la même vision aujourd'hui, c'est la célébration de cette unité", a déclaré le président de la FIFA Gianni Infantino à l'ouverture des débats, dans un hôtel de Rabat.

Lekjaa, premier Marocain au Conseil de la FIFA
Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a été élu au Conseil de la FIFA. “Une élection a été rendue possible grâce au positionnement stratégique du Maroc en Afrique et à la faveur de la stratégie proactive et sage menée par le Maroc sous le leadership de SM le roi Mohammed VI”, a déclaré le dirigeant marocain à la presse à l'issue de cette assemblée générale.

"Le Royaume a confirmé, une fois de plus, qu'il a été, sur le plan sportif, un lieu de rencontre ayant abouti à la conclusion de l'"Accord de Rabat", la semaine écoulée, ce qui a permis à l'Afrique d'être unie autour d'un seul programme et de relever les mêmes défis.

Lekjaa a été élu membre du Conseil de la FIFA, dans le groupe linguistique arabophone, lusophone et hispanophone, à côté de l'Egyptien Hany Abo Rida, qui briguait un deuxième mandat.

Le président de la Fédération algérienne, Kheireddine Zetchi, qui était lui aussi en lice pour un poste au Conseil de la FIFA, s'est retiré de la course juste avant les élections.

Pas de polisario à la CAF
Grâce à un amendement présenté par Fouzi Lekjaa et adopté par la CAF, la république fantomatique de la RASD ne peut pas intégrer l’instance suprême du football africain et faire partie de la famille du ballon rond dans le continent.

L'article 4 des statuts de la CAF stipulait que la Confédération est ouverte à toutes candidatures d’associations nationales africaines comme représentants officiels gérant le football dans leurs pays respectifs. En vertu de l’amendement présenté par le patron du football marocain, seuls les représentants des pays indépendants et membres de l’ONU sont admis au sein de la CAF.

N’étant pas membre de l’ONU (et il ne le sera jamais), le Front ne pourra prétendre à intégrer la famille footballistique africaine, ni à disputer les tournois organisés sous la houlette de la CAF. Une énième gifle pour la pseudo RASD et le régime algérien qui s’obstine à défendre une cause perdue.

Par Mohamed Yassir
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