Les déclarations chocs de 2018

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2018 a été l’année des déclarations les plus loufoques. De Medhi Benatia à Mouhcine Mouttouali en passant par Mattéo Guendouzi…les Marocains ont été nombreux à tenir des propos qui resteront dans les mémoires.

Le 31/12/2018 à 19h00

Voici les décla' les plus folles de 2018:

"Celui qui vient bismillah", Nordin Amrabat: quelques mois avant la Coupe du Monde, Amrabat déclare, dans un passage télévisé, que "peu importe l’équipe que nous affrontons. Celle qui vient…bismillah! Nous n’avons peur de personne". La réplique a été largement reprise sur les réseaux sociaux.

"Pour qu’un joueur soit sélectionné en équipe nationale, il faut qu’il remplisse certaines conditions extra-sportives. Il est nécessaire qu’il dispose d’un agent qui doit être un ami du sélectionneur national et auquel il doit accorder des pots-de-vin", Mouhcine Metouali: le 15 mars, le milieu de terrain d’Al Rayyan (Qatar) accuse Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, de corruption dans un entretien accordé au magazine qatari Al Watan. Face au tollé et surtout incapable de prouver ce qu'il avance, il finira par s’excuser.

"Certaines personnes proches de nous nous avaient déjà tournés le dos après le premier match", Medhi Benatia: immense choc! Au sortir du match contre le Portugal en Coupe du Monde (20 juin), le capitaine des Lions critique vigoureusement l’entourage des Lions en utilisant le terme "guignols".

"VAR is bullshit", Nordin Amrabat: c’est décidément le champion de la discipline. L’ailier des Lions de l’Atlas a lâché cette phrase devenu culte après le match Maroc-Espagne, le 25 juin. C’était alors le dernier match des Lions de l’Atlas en Coupe du Monde et ils ont fini derniers de leur groupe avec 1 point. Auteurs d’une bonne prestation, ils ont été maltraités par la VAR (vidéo assistance aux arbitres), qui a offert un but à l’Espagne ce soir-là.

"Je n'ai pas réussi ma mission avec les Lions de l'Atlas", Hervé Renard: toujours après le match contre l’Espagne, le sélectionneur national déclare avoir échoué. Les spéculations les plus folles naissent alors: est-ce un message d’adieu? Va-t-il quitter les Lions à un an de la CAN 2019? Il n'en sera rien.

"Penalty logique, mais partialité de l'arbitrage. Et c'est un ex-international marocain qui le dit", Abdeslam Ouaddou: il déplore le fait que le Maroc ait gagné face au Comores (1-0, le 13 octobre, éliminatoires de la CAN 2019), grâce à un penalty généreux sifflé après la fin du temps additionnel.

"Fakhir doit faire jouer certains éléments pour pouvoir empocher sa commission", Youssef Kaddioui: le capitaine de l’AS FAR accuse, M’hamed Fakhir, son entraîneur, de corruption et de clientélisme dans un enregistrement téléphonique qui a fuité, le 8 novembre.

"Mon objectif, ça a toujours été l’équipe de France", Mattéo Guendouzi: le 20 novembre, le milieu de terrain d’Arsenal ferme définitivement la porte aux Lions de l’Atlas en réaffirmant son intérêt pour la sélection championne du monde.

"Le Maroc n'a jamais eu l'intention d'organiser la CAN 2019", Rachid Talbi El Alami. Le ministre de la Jeunesse et des Sports met ainsi un terme à toutes les folles rumeurs selon lesquels le Maroc aurait prévu de remplacer le Cameroun. C’était le 13 décembre dernier.

"La pression, elle n’existe qu’au bar!", Fayçal Fajr: le 18 décembre, le joueur lâche cette phrase qui fait sensation, après un penalty marqué à la dernière minute du match Caen-Toulouse (2-1).




Par Oumeïma Er-rafay
Le 31/12/2018 à 19h00