Le spectre de la grève plane à nouveau au-dessus du Mouloudia d’Oujda. Quelques heures avant le départ vers Mohammedia, où le club a programmé un rassemblement préparatoire d’une semaine, les joueurs du MCO ont réclamé, auprès de leur entraîneur, Hilal Tair, le règlement de leurs arriérés en rapport avec les primes de signature.
Un nouvel épisode malheureux que nous rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du 10 janvier. Selon nos confrères, les joueurs ont insisté pour rencontrer le président, Mohamed Houar, avant le départ du bus pour Mohammedia dimanche en milieu de journée.
Au moment où des rumeurs filtraient sur une possible grève d’entraînement des joueurs, un membre du staff du MCO, a confié à nos confrères d’Al Massae, que ces derniers sont conscients de la responsabilité qui leur incombe. Il a écarté le scénario d’une énième interruption des entraînements.
Par ailleurs, et pour ne rien arranger, le rassemblement devra se faire en l’absence de quatre joueurs. Il s’agit de Saad Lamti et Ayoub Moudden pas encore rétablis de blessure, en plus des deux étrangers du club, l’Algérien Badreddine Souyad et le Libyen Shamikh El Obaidi qui sont encore bloqués à l’étranger. Les responsables du club envisagent même de rompre le contrat de ces deux derniers à cause de leur faible rendement durant la phase aller de la Botola.
Dans le même contexte, des sources rapportent que le gardien de but, Marouane Fakhr, a menacé de quitter le club durant le mercato d’hiver, après avoir reçu des offres de plusieurs clubs marocains. Il réclame une somme de 360.000 dirhams. Le comité a très vite réagi et a organisé une réunion pour collecter les liquidités nécessaires au paiement des arriérés du portier.
Pour rappel, Fakhr avait précédemment déposé une plainte auprès de la commission des litiges de la Fédération royale marocaine de football, qui a rendu un verdict. Sur le volet sportif, l’instance donne raison au joueur et lui accorde la possibilité de changer de club. Concernant le côté matériel, la décision n’est toujours pas tombée.