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Les leçons d’une finale

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Au-delà de son extraordinaire qualité technique et de son scénario fou, cette finale Argentine–France nous apporte beaucoup d’enseignements. Il y en a trois qui nous interpellent tout particulièrement.
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Premier enseignement: le mental, c’est-à-dire la tête ou le cerveau, est aussi important que les jambes ou les pieds. Pendant 80 minutes, les Français avaient la tête sous l’eau, avec deux buts de retard et aucune frappe cadrée. Mais ils n’ont pas renoncé, ils se sont accrochés, ils y ont cru. Alors ils sont revenus, et auraient très bien pu l’emporter. Ce qui est assez incroyable, comparé à leur léthargie initiale.

On a vu aussi comment les Argentins, quand ils étaient littéralement «bouffés», physiquement parlant, par les Français revenus à 3-3, ont de nouveau poussé, au moment où le match leur glissait entre les doigts.  

La leçon est donc: ne jamais baisser les bras, continuer d’y croire jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’au sifflet final. Même face à un adversaire qui semble prendre le dessus.

Deuxième enseignement: l’audace tactique. Avant même la mi-temps, Deschamps a osé sortir deux de ses cadres (Dembelé et Giroud). Parce qu’ils n’étaient pas assez bons et parce qu’il a décidé, très tôt donc et sans attendre la pause, de changer complètement de schéma tactique. Et quand Scaloni a voulu gérer, avec un coaching défensif en fin de match, Deschamps a joué toutes ses cartes. Il a sorti tous ses cadres (excepté Mbappé) et joué à pile ou face. Et cela a marché!

La leçon est donc: ne pas s’entêter jusqu’au bout quand rien ne va, ne pas hésiter à jouer son va-tout et à tenter d’énormes coups de poker tactiques, pour ne pas avoir des regrets à la fin du match.

Troisième enseignement: à 2-2, et alors qu’il ne restait que quelques minutes à jouer, Thuram aurait pu, voire dû, bénéficier d’un pénalty. A la place, il récolte un jaune! Cela ne vous rappelle rien? Oui, oui, la demi-finale France–Maroc quand Boufal récolte un carton au lieu d’un pénalty!

Si les pénaltys avaient été sifflés, la France aurait peut-être gagné le Mondial. Et le Maroc serait revenu à 1-1 en demi-finale, avant de…

Mais le foot, comme la vie, ne marche pas avec des «si». Quand un pénalty est sifflé, encore faut-il le transformer. Surtout, rien ne garantit que l’équipe adverse ne reprenne pas de nouveau l’avantage. Donc cela ne sert absolument à rien de s’accrocher aux «si». Ni de crier au scandale.

La leçon ici est: ne pas se laisser abattre par une mauvaise décision arbitrale, ne pas céder à la théorie du complot parce que tout le monde peut être victime de telles erreurs. Et ne pas se cacher derrière un fait de jeu défavorable pour justifier une élimination ou une contre-performance.

Voilà, ça sera tout. Bravo à l’Argentine et à Messi, magnifiques champions du monde, bravo au Qatar pour ce Mondial à la tenue impeccable. Et bravo à nos Lions, qui ont poussé le rêve jusqu’aux portes de la finale.​

Par Footix marocain
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