Rennes a signé une troisième victoire consécutive contre Monaco (4-1) qui propulse les hommes d’Habib Beye dans le wagon européen. Mais avant le récital collectif, c’est bien Abdelhamid Aït Boudlal qui a allumé la mèche et lancé la soirée bretonne.
Sur un ballon anodin, parti des gants de Brice Samba, Aït Boudlal a surgi, traversé tout le terrain et conclu l’action aux six mètres d’une reprise de la cuisse (1-0, 20e).
Dès lors, Rennes n’a plus desserré l’étau. Plus agressifs, les Rouge et Noir ont étouffé un adversaire trop lent, trop brouillon, incapable de convertir les larges opportunités offertes en première période. Ansu Fati, Akliouche ou encore Ouattara ont multiplié les mauvais choix, entre frappes molles et tentatives vendangées, confirmant le manque de tranchant d’un ASM méconnaissable.
Au retour des vestiaires, la sanction est tombée. Al Tamari a d’abord forcé Hradecky à la parade, avant que Mahdi Camara, encore lui, ne suive pour doubler la mise de la tête (48e). Camara, omniprésent, provoquera aussi le penalty du 4-0 transformé par Ludovic Blas (83e).
Entre-temps, Breel Embolo avait planté le troisième but rennais sur corner (73e), profitant de l’exclusion de Zakaria et d’un Monaco réduit à subir.
En face, rien n’a vraiment souri aux hommes d’Adi Hütter, dont le visage préoccupant interroge à l’approche du rendez-vous européen capital contre Paphos mercredi. Le seul rayon de lumière viendra des applaudissements chaleureux pour Paul Pogba, ovationné à son entrée puis après le coup de sifflet final. Une parenthèse dans une soirée où Rennes, guidé par Aït Boudlal, a simplement dicté sa loi.
