Youssef El Arabi a été l’une des grandes surprises du mercato français cet été. A 38 ans, le très expérimenté attaquant marocain a rejoint le FC Nantes pour un bail allant jusqu’en juillet 2026.
Dans une interview avec Nantes Sport, mise en ligne ce jeudi 24 juillet, l’international marocain aux 46 capes et 16 buts, estime que l’âge ne constitue aucunement un inconvénient pour lui, mettant en exergue l’hygiène de vie.
«L’âge, ce n’est qu’un chiffre. Partout où je suis passé, j’ai fait le travail. En tant qu’attaquant, mon objectif, c’est de marquer. J’en ai mis à chaque saison. Je suis en très bonne santé et je n’ai jamais eu de très grosses blessures. Ça certifie la longévité de ma carrière. Pour durer longtemps, l’hygiène de vie était très importante. En partant tôt à l’étranger, j’ai beaucoup appris et ça m’a donné de la force», déclare-t-il.
Interrogé sur son retour dans un championnat du top 5 européen, il fait remarquer qu’il a toujours disputé les compétitions européennes, que ce soit l’Europa League ou la Conférence League l’année dernière.
«Le feeling est vite passé»
Quant à son choix de revenir à Nantes, Youssef El Arabi révèle: «Mon objectif était de finir en France depuis longtemps. Le coach m’a appelé en personne et m’a fait part de son projet. En tant que franco-marocain je suis la Ligue 1 et la Ligue 2. J’ai pu voir ce qu’il avait fait avec Dunkerque. En arrivant ici, il cherchait un attaquant expérimenté. Le feeling est vite passé et j’ai sauté sur ce défi».
Faisant le tour d’horizon de ses expériences dans divers clubs après avoir quitté Caen en 2012, l’attaquant dit avoir beaucoup appris et beaucoup muri. Et d’ajouter: «L’objectif, c’est de prendre du plaisir et transmettre aux jeunes qui sont là. On essaie de leur apprendre des choses et d’en apprendre d’eux».
Pour ce qui est de ses ambitions avec Nantes, le joueur fait montre de réalisme en soulignant que le maintien reste un objectif principal. De même qu’il aspire à «accumuler le plus de matchs et redonner du plaisir aux supporters qui ont connu des années difficiles».
