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Ligue des Champions, Mercato… une fin de saison comme on les aime

Séquence du match Al Ahly-Wydad, le 4 juin 2023, au stade international du Caire. © Copyright : DR
Rien n’est joué, ni d’un côté, ni de l’autre et on peut s’attendre à une belle finale, cette fin de semaine. Ce sera à Casablanca, au Complexe Mohammed V, au Maroc, à quelques kilomètres de la frontière européenne. Hasard de la programmation, l’autre finale, la Ligue des Champions UEFA, est prévue samedi à Istanbul, en Turquie, à l’autre bout de la frontière avec l’Europe.
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Tous les regards sont tournés vers les finales des Ligues des Champions européenne et africaine, programmées cette fin de semaine, et sur un des mercatos les plus passionnants de ces dix dernières années.

En Afrique, le WAC, archi dominé en première mi-temps de la finale aller face à Al Ahly du Caire, a réussi à réduire la marque pour reconquérir le droit de défendre son titre, dimanche prochain à Casablanca. Le champion sortant aurait pu, avec un peu de chance, marquer un deuxième but voir un troisième si Reda Jaadi avait gagné son duel face à Mostafa Shobeir, le gardien d’Al Ahly, et si le poteau n’avait pas renvoyé un tir parfaitement croisé par le mondialiste Yahya Attiat Allah.

Le but, cette denrée rare en football, compte double lorsqu’il est marqué à l’extérieur et en cas d’égalité des scores sur les deux matchs. Cette règle, maintenue pour les compétitions organisées par la CAF, a été abandonnée pour les compétitions européennes. Par contre le score aurait pu être pire, si les arbitres, en charge de l’assistance vidéo, n’avaient pas insisté auprès de l’arbitre principal pour qu’il visionne une action litigieuse. L’arbitre du match avait cru voir une main synonyme de pénalty contre le WAC, avant de se raviser après visionnage des images vidéo de la VAR.

Rien n’est joué, ni d’un côté, ni de l’autre et on peut s’attendre à une belle finale, cette fin de semaine. Ce sera à Casablanca, au Complexe Mohammed V, au Maroc, à quelques kilomètres de la frontière européenne. Hasard de la programmation, l’autre finale, la Ligue des Champions UEFA, est prévue samedi à Istanbul, en Turquie, à l’autre bout de la frontière avec l’Europe. Elle opposera l’Inter de Milan à l’archi favori Manchester City.

Ce dernier, considéré par un très grand nombre de spécialistes du football mondial comme le meilleur entraîneur du Monde, court après un titre européen depuis 2011, date de sa dernière victoire avec le meilleur Barça de tous les temps, celui de Messi, Xavi, Iniesta, Puyol, Busquets et tant d’autres.

La démonstration de Manchester City en demi-finale face au Real Madrid, le roi de la compétition, a frappé les esprits. Ce n’est pas une équipe, c’est une machine, composée de 22 joueurs talentueux et revanchards. Guardiola est prêt à toutes les concessions pour gagner cette Coupe. Il a recruté un avant-centre, et pas n’importe lequel, le meilleur sur le marché, le Norvégien Erling Haaland. Ce n’était pas une priorité dans sa conception du jeu. Il a également cédé la possession lorsqu’il le fallait, notamment face au Bayern Munich en quart de finale. C’est une révolution philosophique qu’il a opéré pour ce rendez-vous annuel.

En remportant cette édition, il s’apprête à dominer le football mondial.

En face, il aura l’Inter de Milan, le gagne-petit par excellence. L’Inter, n’a jamais convaincu les puristes du football et a souvent gagné contre le cours du jeu. A dix, ils avaient réussi à éliminer le grand Barça de Guardiola justement, en demi-finale en 2010. Pour faire déjouer l’adversaire, ils sont champions. Leur présence en finale annonce le grand retour des clubs italiens. Ils sont présents dans les trois finales des Coupes européennes, l’AS Rome a joué la finale de l’Europa League et Fiorentina joue ce soir la finale de Ligue Europa Conference. Pour rappel, le Milan AC avait été éliminé par l’Inter en demi-finale.

Une saison se termine, une nouvelle commence et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle démarre sur les chapeaux de roues avec le mercato le plus spectaculaire des dix dernières années. Déjà sont officiels les départs de Messi, Ramos, Benzema, Asensio, Hazard, Busquets et Alba. Des poids lourds du football mondial.

Pour Hazard, cela concerne essentiellement le salaire, il n’a rien démontré au Real, depuis sa blessure face au PSG, l’année de son recrutement.

La liste n’est pas close. D’autres départs sont annoncés: Neymar, Modric, Bernardo Silva, Nacho etc. Il faudra bien les remplacer. La plupart des départs concernent des joueurs de la Liga espagnole, même ceux du PSG sont des anciens de la Liga. Elle a dominé le football mondial ces dernières années. Les clubs espagnols ont remporté 8 Ligues des Champions sur 14 depuis 2009, 5 pour le Real Madrid et 3 pour Barcelone. Ils ont également été couronné 9 fois en Europa League, Séville 5 fois, Atlético Madrid 3 fois et Villereal 1 fois en 2021. Depuis 2009 tous les ballons d’Or sont issus du championnat espagnol, Messi 7 fois, Cristiano 4, Modric et Benzema 1 Ballon d’Or chacun.

C’est une domination sans appel qui va prendre fin cette semaine ?

Rien n’est moins sûr avec l’éclosion des jeunes Pedri, Gavi, Nico, Vinicius, Rodrygo, Camavinga, Viega etc. la Liga n’a pas dit son dernier mot.

Par Larbi Bargach
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