Lionnes de l’Atlas: À bâtons rompus avec Sanaa Mssoudy

Ses prestations lors de la récente Ligue des Champions féminine de football avec l’AS FAR s’imposent comme une évidence. Elue meilleure joueuse de la compétition, elle a montré cette capacité à donner du sens aux situations de jeu les plus complexes. Sanaa Mssoudy, «Madame une-deux...Droit au but».

Le 07/03/2025 à 19h45

Elle détonne dans le sens créatif du terme… A l’image de sa coupe de cheveux flamboyante ! De sa petite taille, qui ne dépasse pas les 1.60m, elle atteint sinueusement les surfaces les plus verrouillées.

Native d’Aïn Chock à Casablanca, Sanaa Mssoudy s’est révélée footballeuse dès son très jeune âge. Elle a fait ses premiers pas dans un club de quartier: Le Difaâ Ain Chock.

«Mon parcours ne fut guère extraordinaire. Je suis née et j’ai grandi dans un quartier où la ballon rond était omniprésent», a affirmé avec un ton tellement humble mais combien si confiant celle qui s’est adjugée le 16 décembre dernier, le Prix de meilleure joueuse interclubs de la CAF.

«Sans le savoir, ni même en être parfaitement consciente, je commençais tout simplement à jouer au foot», a relevé à la MAP la Lionne de l’Atlas, désormais âgée de 25 ans.

Cependant, l’expérience du Difaâ Ain Chock lui a permis de donner la pleine mesure de son talent tout en lui ouvrant grand les portes du Wydad de Casablanca et « nunc » de l’AS FAR où elle s’émancipe footballistiquement.

Entretemps, le rôle de son entourage, en l’occurrence de son père, s’est avéré (très) crucial.

«Grand amoureux du football, mon père m’a légué cette passion», a-t-elle fait savoir, notant que celui qu’elle considère comme «sa source d’inspiration» lui a balisé la voie et donné toutes les clés pour affiner son talent jusqu’alors brut.

Désormais, «majeure tactiquement et vaccinée techniquement», elle fait parler d’elle exactement là où elle éblouit des supporters fans de son Joga Bonito.

Dans ce sens, Sanaa Mssoudy a qualifié sa place dans la sélection nationale de «fierté de défendre les couleurs du pays» et l’AS FAR comme une «deuxième famille avec qui elle vit et ne cesse d’apprendre».

Nonobstant, la joueuse a insisté que le talent, sans travail, ni discipline et persévérance, n’échappera sûrement jamais à la loi de l’«éphémère».

«Je me sens toujours capable de mettre à niveau mes potentialités. Je travaille, chaque jour, avec l’acharnement d’une débutante pour atteindre le pic de ma forme», a martelé la N°18 de l’AS FAR.

«J’évolue étape par étape. Je tiens à rester une personne humble en quête d’apprentissage… Les petits détails créent de la valeur», a conclu Sanaa Mssoudy.

Par Le360 (avec MAP)
Le 07/03/2025 à 19h45

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