Brillant cette saison avec le PSV Eindhoven, 8 buts et 1 passe décisive toutes compétitions confondues, Ismael Saibari s’impose comme l’un des hommes forts de la formation néerlandaise. Titulaire régulier, le milieu marocain enchaîne les performances et attire déjà l’attention de plusieurs clubs européens.
Pourtant, son ascension n’a pas toujours été linéaire. Dans ce même entretien, le joueur de 24 ans revient sur ses débuts mouvementés en Belgique, marqués notamment par la faillite du Beerschot, puis un passage compliqué à Anderlecht.
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«J’y ai joué deux ans (à Anderlecht), jusqu’à ce qu’on me dise de partir la veille du début de la saison. Ils me trouvaient trop gros», confie-t-il.
Il rebondit ensuite au KV Mechelen, puis au KRC Genk: « Les entraîneurs de l’équipe première de l’époque ne m’avaient pas remarqué. S’il y avait eu un Jong Genk à ce moment-là, je serais peut-être resté».
Sur le plan international, Saibari avait plusieurs possibilités: Belgique, Espagne, et Maroc. Le choix, lui, a été évident.
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«Je n’ai pas vraiment d’attaches à l’Espagne. Je me sens Anversois et Belge, mais avant tout, je suis Marocain. C’est pourquoi j’ai choisi les équipes de jeunes marocaines très jeune. Roberto Martinez a essayé de me convaincre de changer, mais j’ai suivi mon instinct. Martinez l’a compris».











