Marc Wilmots, limogé de son poste d’entraîneur du Raja de Casablanca ce dimanche 20 février, s’exprime au sujet de cette éviction et parle même de complot, dans un entretien accordé au quotidien belge néerlandophone Het Nieuwsblad.
Pour lui, c’est «une question politique». «Début novembre, il y avait trois candidats à la présidence. Le président a été élu avec 70%. Cela signifie également qu'il y a eu deux perdants. Ils ont commencé à conspirer et ont utilisé tous les moyens possibles et ce même à travers les médias sociaux», ajoute le technicien belge.
«Après une victoire! Cela prouve que l'évaluation de mon travail n'avait rien à voir avec les résultats. Ça ne peut pas être pire. Allez, personne ne peut prendre ce licenciement au sérieux, n'est-ce pas? Les personnes qui ont un peu suivi le dossier savent assez bien où en sont les choses. C'est pourquoi je suis déjà en train de parler avec un autre employeur», a poursuivi Wilmots.
En 10 matchs joués (toutes compétitions confondues), l’ancien sélectionneur des Diables Rouges n’a remporté que 4 victoires, concédé 4 nuls et subi 2 défaites. Et, surtout, il compte actuellement 8 points de moins que le Wydad, leader au classement de Botola Pro Inwi, après 17 journées disputées.
Pour l’instant, le nom du successeur de Wilmots n’est toujours pas connu. Des rumeurs font état d’une arrivée du Tunisien Mouine Chaabani, double champion d’Afrique avec l’Espérance de Tunis.