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Maroc, Milan, Manchester... les 3M d’une semaine chargée en spectacles et en émotions

Les Lionceaux de l'Atlas U17. © Copyright : DR
Des points communs entre le Maroc et le Sénégal? On en dénombre plusieurs, sur le tournoi, les deux équipes se sont qualifiées à la finale après la séance des tirs au but et les deux ont battu, au cours du tournoi, l’équipe algérienne des U17 sur le même score de 3-0.
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Les passionnés de football marocains sont servis pour la semaine. À partir de ce soir, ils vont vivre les plus belles émotions que peut offrir le ballon rond, des matchs de grande intensité avec de grands enjeux!

Quatre matchs qualificatifs à des finales de rêve et une finale pour le titre de Champion d’Afrique U17. Effectivement, les Lionceaux de l’Atlas, encore sous l’émotion d’une belle victoire face à l’équipe nationale du pays organisateur, sont qualifiés pour la finale de la CAN face à l’autre meilleure équipe du tournoi, le Sénégal.

Des points communs entre le Maroc et le Sénégal? On en dénombre plusieurs, sur le tournoi, les deux équipes se sont qualifiées à la finale après la séance des tirs au but et les deux ont battu, au cours du tournoi, l’équipe algérienne des U17 sur le même score de 3-0.

Mais c’est surtout sur le travail de fond qu’elles sont comparables. Les deux nations ont beaucoup investi, et ce, depuis plus de dix ans, dans la formation et ont été récompensées par leur équipe première, d’abord, et par les U17 aujourd’hui. Ainsi, le Sénégal est Champion en titre de la CAN et reste le seul pays d’Afrique, avec le Maroc, à avoir réussi à dépasser la phase de groupes au Qatar en 2022. Ce succès, comme pour son homologue marocain, s’explique par l’excellence du travail réalisé par les centres de formation des deux pays.

Au Sénégal d’abord, l’Institut Diambars, qui a formé les talentueux Idrissa Gueye et Bamba Dieng, Génération foot d’où est sorti le brillant Sadio Mané, Dakar Sacré Cœur, etc. Ces centres sont aujourd’hui les principaux pourvoyeurs de l’équipe finaliste.

Pour le Maroc, on connaît l’apport des joueurs locaux, ils avaient disparu depuis 1998, et on sait ce qu’ils représentent aujourd’hui. Sur 22 joueurs présents en Algérie, 7 sont formés par l’Académie Mohammed VI, quatre par l’école de l’AS FAR et trois par celle du FUS. Ce sont toutes des écoles, dotées de moyens importants, de cadres compétents et d’une gouvernance exemplaire.

Seule l’absence de joueurs formés par les clubs casablancais du Wac et du Raja pose question! Casablanca et sa région ont toujours été des viviers de talents.

On peut s’attendre à une belle finale ce vendredi 19 mai à 22h. L’équipe favorite sera la mieux préparée physiquement, mentalement et tactiquement.

La veille, jeudi 18 mai, on aura vécu la belle soirée des retrouvailles des internationaux marocains Youssef En-nesyri et Yassine Bounou avec l’Europa League. Les deux joueurs formés au Maroc vont se frotter une deuxième fois à la Juventus pour une qualification en finale. Séville contre la Juventus, un grand match et du suspense en prime.

Le lendemain samedi, le Wac, unique représentant marocain en Ligue des Champions, rencontrera Mamelodi Sundowns, le champion Sud-Africain. Ce match est décisif, les deux équipes se sont séparées sur le score nul de 0-0 à Casablanca. Le Wac, tenant du titre, doit une sacrée revanche à son public. Son expérience des grands matchs peut faire la différence face à la meilleure équipe sud-africaine et auteure d’une excellente saison internationale.

En Europe, aussi, le public va vibrer. Dès ce soir, les Italiens seront à l’honneur. Un derby milanais chaud bouillant va opposer le Milan AC à l’Inter Milan. L’Inter a remporté la première manche et va recevoir à domicile, au stade Giuseppe Meazza, son rival. L’Inter est largement favori, l’équipe a remporté le match aller «à l’extérieur» au San Siro.

C’est le déplacement le plus court de tout le football mondial, Giuseppe Meazza et San Siro, c’est le même stade qui change de nom selon l’équipe qui reçoit Giuseppe Meazza lorsque c’est l’Inter de Milan, San Siro lorsque c’est le tour du Milan AC. C’est une particularité que l’on avait tendance à oublier, les équipes italiennes sont absentes des finales depuis si longtemps. Depuis 2017 avec la Juventus, finaliste malheureuse, face au Real Madrid (depuis 2010 pour l’Inter dernier club italien champion d’Europe, et même avant pour son adversaire du jour, vainqueur en 2007).

Si le derby «milanese» va enflammer l’Italie, qui signe là son grand retour sur la scène européenne, c’est le match Man City-Real qui va marquer les esprits. Les commentateurs anglais qui annonçaient la destruction du Real lors du match aller ont modéré leurs propos depuis. Ils voient tous Manchester City qualifié pour la finale, mais au terme d’un match plus difficile. Les deux entraîneurs en sont conscients et préparent le match minutieusement.

Un favori? Man City est l’équipe la plus impressionnante de cette fin de saison, elle a écrasé toutes les équipes qu’elle a rencontrées, y compris la grande équipe du Bayern. Elle n’a souffert qu’une mi-temps… Et c’était face au Real! Ça promet!

Comme toute cette semaine qui promet spectacles et émotions au bonheur de tous les amateurs de football.

Par Larbi Bargach
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