L'ancien capitaine des Lions de l’Atlas est sorti de son silence dans l’affaire Hamdallah dans une interview accordée au média Winwin. Medhi Benatia a raconté la chronologie des évènements qui se sont déroulés en 2019 à la veille de la CAN, comme le rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia daté du 1er mars.
L'actuel défenseur du Duhail FC est revenu sur le “Penaltygate” qui a connu un accrochage entre Fayçal Fajr et l’attaquant du club saoudien d’Al Nassr. Benatia explique que d’habitude c’est Hakim Ziyech qui tirait les penaltys, ensuite Boussoufa, sauf que lors de ladite rencontre amicale les deux étaient absents et c’était donc à Fayçal Fajr de s’en occuper, ce qui n'avait pas été du goût de Hamdallah.
Pour Benatia, ce genre d’accrochage arrive toujours dans une équipe. Comme celui qui a eu lieu entre Belhanda et l’attaquant mesfioui lors des entraînements, mais qui s’est poursuivi même dans la soirée, hors du terrain.
En s’adressant à Hamdallah pour calmer les esprits, Benatia a été surpris d’apprendre que l’attaquant ne se sentait pas apprécié, voire exclu du groupe, en évoquant l’affaire du penalty. Il l'a donc assuré qu’il n’y a pas de clans au sein de l’équipe nationale et qu’il était un excellent élément qui peut apporter beaucoup au groupe.
Benatia rappelle que Hervé Renard leur avait accordé deux jours off, et c’est après une balade qu’il a appris que Hamdallah voulait partir, ce qui l'avait beaucoup surpris, surtout après l’échange qu’il avait eu avec lui auparavant. L'ancien capitaine des Lions de l’Atlas semble aussi en vouloir à l’attaquant qui n’a pas clarifié les choses pour le grand public. Il précise aussi qu’il a refusé de lui reparler pour le prier de rester, quand le sélectionneur le lui a demandé.
