Ce choc, initialement programmé le 5 septembre dernier à Sao Paulo, a été interrompu après seulement cinq minutes de jeu sur intervention des autorités sanitaires locales, quatre joueurs de l'Albiceleste évoluant alors en Angleterre ayant étant accusés de violer le protocole anti-Covid.
Des représentants de l'agence sanitaire Anvisa et de la police fédérale étaient entrés sur le terrain pour mettre fin à la rencontre, dans la confusion la plus totale.
La Fifa a décidé en février de faire rejouer la rencontre, et de suspendre quatre joueurs argentins pour deux rencontres.
Les fédérations argentine (AFA) et brésilienne (CBF), également visées par des amendes en raison de plusieurs manquements et infractions, avaient annoncé dans la foulée faire appel.
"La Commission de recours a confirmé que le match devra être rejoué et maintenu l'amende de 50.000 francs suisses (environ 48.000 euros) imposée à chacune des deux fédérations du fait de l'arrêt définitif du match", a écrit la fédération internationale dans un communiqué.
La commission a aussi réduit l'amende infligée à la CBF de 550.000 CHF à 250.000 CHF (environ 240.000 EUR), et celle de l'AFA, de 250.000 CHF à 100.000 CHF (environ 95.000 EUR).
L'arrêt définitif de ce match n'a pas empêché le Brésil de Neymar et l'Argentine de Lionel Messi de décrocher par la suite leur billet pour le Mondial au Qatar (21 novembre-18 décembre).
La tenue de cette affiche d'ici le tournoi final devrait donc n'avoir aucun enjeu comptable, mis à part le fait de boucler définitivement le calendrier de la poule unique sud-américaine.
Qu'importe le résultat, les Brésiliens sont certains de terminer en tête de la poule, et les Argentins, à la deuxième place.