Mondial 2022: l'émir du Qatar dénonce une «discrimination» anti-Arabes

Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, émir du Qatar, et Gianni Infantino, président de la FIFA.

Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, émir du Qatar, et Gianni Infantino, président de la FIFA.. DR

Le Qatar, pays hôte de la Coupe du monde de football 2022 sous le feu des critiques, est victime d'une «discrimination» car certains «ne peuvent pas accepter qu'un pays arabe et musulman» organise un tel événement, a fustigé l'émir, lundi.

Le 23/05/2022 à 14h59, mis à jour le 23/05/2022 à 15h32

«Depuis des décennies maintenant, le Moyen-Orient souffre de discrimination», a lancé l'émir cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, lors de la journée d'ouverture de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en Suisse.

«Même aujourd'hui, il y a encore des gens qui ne peuvent pas accepter l'idée qu'un pays arabe et musulman puisse organiser un événement comme la Coupe du monde», a-t-il poursuivi.

«Ces individus, dont beaucoup ayant des positions influentes, ont lancé des attaques d'une intensité inédite», a regretté le dirigeant.

«Le Qatar est juste comme votre propre pays... pas parfait, essayant constamment de progresser», a insisté cheikh Tamim.

«Nous sommes très fiers du développement, des réformes et des progrès que nous avons réalisés, et nous sommes reconnaissants pour le coup de projecteur que la Coupe du monde nous a donné», a-t-il ajouté.

Par Le360 (avec AFP)
Le 23/05/2022 à 14h59, mis à jour le 23/05/2022 à 15h32