Au fur et à mesure que la date fatidique du 13 juin approche, celle fixée pour le choix du pays ou du groupe de pays qui organisera le Mondial 2018, le président de la FIFA, Gianni Infantino, s’active pour «circuler» en faveur du dossier de candidature nord-américaine.
Après la fameuse circulaire adressée à l’Assemblée générale de la CAF, tenue à Casablanca le 2 février dernier, et qui a eu l’effet d’empêcher, in extremis, les 54 fédérations africaines de proclamer leur soutien unanime à «Maroc 2026», une 2e circulaire abrogative a suivi dans la même semaine pour justifier la violation de la première par le même Infantino, pris en flagrant délit de campagne, en Afrique australe, en faveur du dossier américain.
Cette fois-ci, nous apprend Al Massae de ce lundi 26 mars, la FIFA a décidé d’adresser une énième circulaire à toutes les fédérations membres de l’instance mondiale de football. En effet, voyant que son plan A -à savoir celui de l’élimination prématurée du dossier Maroc 2026 par la Task force de la FIFA avant même d’en arriver au vote-, ne peut pas passer par le chas d’une aiguille, Infantino cherche maintenant à saboter tout simplement les votes du Congrès du 13 juin.
Selon ce «plan B», concocté à Bogota le 15 mars courant mais non encore officialisé, la FIFA suggérerait aux 207 fédérations, qui départageront à main levée «Maroc 2026» et «United 2026», la possibilité de s’abstenir de tout vote pour l’un ou l’autre dossier, voire de s’absenter au moment du vote.
Absence ou abstention, Gianni Infantino arguerait ainsi que faute d’une majorité absolue des 104 voix requises (et non la majorité des présents), le choix du pays organisateur est alors renvoyé à une date ultérieure.
En cas de réalisation de ce scénario de «blocage», le patron de la FIFA prendra tout son temps pour tenter d’obliger le Maroc à jeter l’éponge, en menaçant par exemple d’ouvrir la voie à de nouvelles candidatures, ou de s’en référer à la décision d’un comité restreint de la FIFA… Ce qui sonne comme un retour au récent âge d’or de la corruption, où le Mondial était attribué selon trois critères : soit contre du bakchich, soit contre des pots-de-vin, soit contre des dessous de table.
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