Ultra-dominatrice même privée de la moitié de ses titulaires, blessés, la Roja a conforté sa première place du groupe E avec une troisième victoire en trois journées, mais moins large que les deux premières (3-0 en Bulgarie, 6-0 en Turquie).
L’ailier de Crystal Palace Yeremy Pino a ouvert le score en première période sur une remise de la tête du défenseur franco-espagnol Robin Le Normand, trouvé dans la surface par Pedri (24e, 1-0), et l’expérimenté Mikel Oyarzabal a fait le break d’un coup franc surpuissant à l’entrée de la surface (64e, 2-0).
Sans Rodri, Lamine Yamal, Nico Williams, Dani Carvajal, Fabian Ruiz, Dani Olmo et le jeune Dean Huijsen, les Espagnols ont livré un nouveau récital technique, avec plus de 80% de possession de balle et un pressing étouffant.
Mais le tableau d’affichage n’a pas entièrement reflété cette domination, la faute à un immense Giorgi Mamardashvili, le gardien de Liverpool, qui a détourné le pénalty du Barcelonais Ferran Torres (27e) et a sorti plusieurs parades décisives pour mettre en échec les champions d’Europe (33e, 45e+1, 48e, 89e).
L’ancien portier de Valence a aussi eu de la réussite, en voyant le latéral Pedro Porro et Oyarzabal toucher deux fois les montants sur la même action (53e).
- « Notre force c’est le groupe » -
« Nous savions que nous allions affronter une équipe repliée sur elle-même et que ce serait difficile. Nous avons manqué d’efficacité mais nous avons dominé le match du début à la fin », s’est félicité le capitaine de la Real Sociedad après la rencontre.
« C’est clair que les joueurs absents ce soir sont très importants, mais tous ceux qui sont là le sont également, notre force c’est le groupe », a-t-il ajouté.
Invaincue en compétition officielle depuis 28 matches, malgré sa finale de Ligue des nations perdue aux tirs au but face au Portugal, l’Espagne pourrait se rapprocher encore un peu plus du Mondial américain en cas de quatrième succès mardi contre la Bulgarie, dernière avec 0 point.
Elle devra cependant attendre la prochaine trêve de novembre pour être mathématiquement qualifiée, même avec un bilan parfait et une différence de buts de +11 par rapport à la Turquie (2e, 6 points).
La Géorgie de l’ex-international français Willy Sagnol (3e, 3 points), sans solution samedi face à la puissance collective espagnole malgré le retour du Parisien Khvicha Kvaratskhelia, devra elle ramener un résultat de son déplacement en Turquie mardi pour rester dans la course aux barrages.
