Des cris de singes ont visé le joueur cap-verdien du FK Tosno, Nuno Rocha, lors du match qui a opposé les siens au Spartak Moscou. La demi-finale de coupe de Russie a tourné au cauchemar pour le joueur et les responsables du football russe. À deux mois de la Coupe du Monde, et malgré toutes les campagnes de sensibilisation lancées, le racisme perdure au pays de Poutine.
La fédération a ouvert une enquête. Mais rappelons que c'est la deuxième fois en moins d'un mois qu'on assiste à de tels actes en Russie. Le 27 mars dernier lors du match amical France-Russie, les supporters du stade de Saint-Petersbourg se sont signalés avec les même comportements.
Suite à ces agissements, la fédération de football locale s'est dite prête à ouvrir une enquête.
Malheureusement, l'incident d'hier soir est devenu très commun dans les stades russes qui s'apprêtent à accueillir des supporters venant du monde entier. Selon l'organisation FARE (Football Against Racism in Europe), une ONG (organisation non gouvernementale) qui lutte contre les discriminations dans le football, 89 incidents racistes ont été enregistrés autour des matchs disputés en Russie durant la saison 2016-2017.
