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Polémique: Wenger divise pour avoir proposé un Mondial tous les 2 ans

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Kiosque360. La dernière proposition émise par Arsène Wenger, relative à la tenue de la Coupe du monde et de l’Euro tous les deux ans, n’a pas plus à tout le monde. Ses détracteurs estiment que si cette proposition est adoptée, les compétitions visées finiront par être banalisées.
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L’ancien coach d’Arsenal, devenu depuis quelque temps directeur du développement du football mondial à la FIFA, défraie la chronique, et pour cause. Arsène Wenger a révélé dans une interview accordée au quotidien sportif L’Equipe un projet dans lequel il prévoit de proposer la tenue d’une Coupe du monde tous les deux ans. Idem pour l’Euro. Des propositions qui n’ont pas fait l’unanimité dans le monde du football, estime le site foot01.com dans un article à ce sujet publié ce vendredi 3 septembre.

Pour défendre son projet, Wenger déclare que «le but est de continuer à améliorer la qualité du football en améliorant la fréquence des compétitions, parallèlement à l'amélioration des lois du jeu». Un argument qui n’a pas convaincu grand monde, y compris auprès des journalistes sportifs français. C’est le cas de journaliste de l’Equipe, Vincent Duluc, pour qui «le messager (Wenger, pourfendeur ancien des sélections) ne devrait pas à ce point noyer le message: quel avenir pour le foot de sélection entre les tournois? Pas d’accord avec son remède (une phase finale par an) mais avec le diagnostic, si: on s’ennuie et il faut que ça change».

Même son de cloche de la part du chef du service des sports d’Europe 1, Jean-François Péres. «Je suis surpris qu’une personne de la sagesse d’Arsène Wenger cède aux sirènes du tout, tout de suite, tout le temps avec des phases finales tous les ans. A multiplier les compétitions, on banalise l’exceptionnel», déplore-t-il.

«Je viens de lire l'interview d'Arsène Wenger dans L’Equipe et je dois avouer que je suis très sceptique. Ce qui fait le sel sportif et fonde la valeur globale des compétitions de sélections, c'est leur rareté me semble-t-il. Alors même si en effet, rendre le calendrier plus lisible sur les matchs de qualification et mieux articuler les compétitions de clubs et de sélections est un impératif, passer à une compétition par an avec 50% d'équipes qualifiées me laisse assez perplexe», estime de son côté l’économiste Christophe Lepetit.

Par Ismail El Fassi
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