Ce mardi 16 janvier, le président de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia, a tenu à recadrer l’entraineur national de son pays, l’Algérien Adel Amrouche, auteur de propos dénigrants à l’encontre du Royaume et de ses responsables sportifs.
Amrouche avait soutenu: «La FRMF est une puissance prouvée dans le monde du ballon rond africain. D’ailleurs lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs».
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Des assertions hors propos qui ont laissé pantois de nombreux observateurs, allant jusqu’à demander à la Confédération africaine de football (CAF) de prendre les mesures appropriées contre le sieur en question ayant porté atteinte à l’image même de cette institution.
Mais la réponse ne s’est pas fait attendre et elle est venue de son propre patron. «Nous ne soutenons pas la déclaration de notre entraîneur-chef Adel Amrouche après qu’il a accusé le Maroc de dominer le football africain et de manipuler les arbitres qui officient dans ses matchs», a lancé Wallace Karia.
La président de la Fédération tanzanienne ajoute en tançant l’auteur des assertions impromptues: «Nous ne soutenons catégoriquement pas cette déclaration car nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur».
Adel Amrouche a beau tenter aujourd’hui en conférence de presse d’avant-match de calmer le jeu, c’est sans espoir de convaincre. Le mal étant déjà fait, il devra d’abord répondre de ses déclarations hasardeuses devant ses propres employeurs.