Sur le terrain transformé en scène du stade Al Bayt, à l'architecture imitant les tentes traditionnelles bédouines, pas de Shakira ou de Dua Lipa, dont les noms avaient circulé sur les réseaux et dans les médias.
C'est Jungkook, l'un des sept membres du groupe sud-coréen BTS, qui a assuré le spectacle en interprétant "Dreamers", l'un des hymnes du premier Mondial au Moyen-Orient et dans le monde arabe, aux côtés du chanteur qatari Fahad Al-Kubaisi.
Avant lui, plusieurs tableaux ont mêlé des éléments culturels traditionnels de la Péninsule arabique (dromadaires, danse folklorique ardah, tambours) et des réminiscences des précédentes Coupes du monde de foot (mascottes, hymnes des Mondiaux et des équipes).
Un peu plus tôt, c'est le champion du monde 1998 français Marcel Desailly qui avait présenté au public le trophée destiné aux vainqueurs le 18 décembre.
Une cérémonie haute en couleurs, en présence de Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, aux cotés de de Gianni Infantino, le patron de la FIFA.
Les drapeaux des 32 nations participantes, dont le Maroc, ont défilé, chacune en ayant droit à son chant.
«Nous nous rassemblons ici comme une grande tribu.» «Avec de la tolérance et du respect, nous pouvons vivre ensemble»... Devant des tribunes quasiment pleines, la cérémonie a débuté par cet échange entre Morgan Freeman et Ghanim Al-Muftah, un jeune homme handicapé.
«Des personnes de races, de nationalités, de croyances et d'orientations différentes se réuniront ici au Qatar et autour d'écrans sur tous les continents», a déclaré l'émir, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. «Qu'il est beau pour les gens de mettre de côté ce qui les sépare pour préserver leur diversité et ce qui les unit en même temps.»