A quoi ont servi les matchs préparatoires des Lions de l’Atlas?

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Kiosque360. Grâce aux trois matchs amicaux joués par les Lions de l’Atlas avant le Mondial, Hervé Renard a pu se faire une petite idée sur le degré de préparation de ses poulains à quelques jours du coup d’envoi de la compétition. Voici les principaux enseignements tirés de ces trois confrontations.

Le 10/06/2018 à 23h16, mis à jour le 11/06/2018 à 01h21

Avec sa victoire (3-1) ce samedi contre l’Estonie, l’équipe nationale a clôturé sa série de matchs de préparation, qui l’avaient d’abord conduit à jouer contre l’Ukraine (0-0) le 31 mai à Genève avant de rencontrer la Slovaquie (victoire du Maroc 2-1). Les poulains d’Hervé Renard ont ainsi réalisé un parcours quasiment sans faute avant de débuter le Mondial le 15 janvier prochain contre l’Iran. Mais en quoi ces matchs préparatoires ont-ils pu servir le coach? C’est la question que se pose le quotidien Al Massae du lundi 11 juin.

Grâce à cette série de matchs préparatoires, Hervé Renard a pu faire tourner son effectif. Al Massae rapporte ainsi que sur les 23 joueurs convoqués par le sélectionneur, 21 ont pu avoir quelques minutes de jeu dans les jambes. Une bonne chose pour les Lions qui peuvent cumuler ainsi un peu plus de confiance avant le rendez-vous avec l’Iran. Le summum du turn-over a été atteint lors du match contre l’Estonie, où l’on a pu voir l’entrée en jeu d’En-Neysiri, Aït Bennasser ou encore Sofiane Amrabat.

Autre point positif rapporté par ces matchs préparatoires: Hervé Renard a pu tester plusieurs tactiques de jeu. Dans certains matchs, comme dans celui contre l’Ukraine, il a déroulé un 3-5-2 en première mi-temps, tandis qu’en deuxième mi-temps il a repris le 4-5-1 habituel. Enfin, les trois matchs de préparation ont surtout permis à l’équipe de peaufiner ses automatismes, indispensables à un bon parcours au Mondial.

Par Faycal Ismaili
Le 10/06/2018 à 23h16, mis à jour le 11/06/2018 à 01h21