Rafael Louzán, président de la Fédération espagnole de football, s’est exprimé au sujet de la Coupe du Monde 2030, co-organisée avec le Maroc et le Portugal, et notamment la finale, alors qu’il participait à un forum organisé par le média espagnol Marca.
«Nous sommes face à un nouveau défi. Trois continents et six pays seront impliqués, l’Espagne en tête. L’effet catalyseur sera considérable: il générera 185.000 emplois et nécessitera une modernisation des infrastructures plus de quatre décennies après la Coupe du Monde de 1982», a d’abord expliqué le dirigeant.
Les trois premiers matchs de la Coupe du Monde se tiendront en Amérique du Sud: en Argentine, en Uruguay et au Paraguay pour commémorer le centenaire du Mondial. Ensuite, les 101 autres rencontres se joueront en Europe et en Afrique, entre le 13 juin et le 21 juillet 2030.
Concernant la finale, Louzán s’est ainsi exprimé: «il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. L’Espagne se battra pour l’accueillir. Trois options sont présélectionnées: Madrid, Barcelone et Casablanca. L’Espagne représente 55% des parts de l’organisation et devrait prétendre à l’organisation de la finale de ce qui, je l’espère, sera la meilleure Coupe du monde jamais organisée».
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La FIFA n’a, pour rappel, toujours pas officialisé le stade qui accueillera la finale du Mondial 2030. Le principal rival du Bernabéu et du Camp Nou est le futur Stade Hassan II de Benslimane. L’enceinte promet une capacité de 115.000 places, en totale conformité avec les exigences de la FIFA et les normes du cahier des charges.
Il a également salué l’opportunité de partager un lieu avec le Maroc. «Cet événement leur permet de moderniser non seulement leurs installations sportives, mais aussi leurs communautés. L’Espagne sera un moteur pour les entreprises expérimentées dans les grands événements», a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la présélection des stades, Louzán a précisé que le processus est toujours ouvert. Sur les 15 villes espagnoles présentes dans le dossier initial, Malaga a récemment jeté l’éponge. «Valence dispose de nombreuses options, car elle a le stade le plus moderne du football espagnol pour cette Coupe du Monde. Vigo est aussi en lice. L’Espagne est prête à accueillir 11 ou 12 stades», a-t-il indiqué.
