Filinfo

Foot

Sa reconversion, son avenir, l’EN, la Botola…Pour Le360sport, Youssouf Hadji se confie

© Copyright : DR
Youssouf Hadji, ancien capitaine et attaquant des Lions de l'Atlas, prépare minutieusement sa carrière d'entraîneur au Maroc. Pour Le360sport, il parle de son avenir, de la Botola Pro Inwi, de son frère aîné Mustapha, et bien évidemment de la sélection nationale.
A
A

Le360sport: comment se passe votre actuelle reconversion au métier d’entraîneur?
Youssouf Hadji: «Hamdoullah ça se passe bien. Tout doucement, on se remet dedans. Donc, j’ai commencé mon stage de diplôme et ça a plutôt l’air de me plaire. C’est un petit peu une suite logique après ma carrière ou j’ai finit capitaine et j’avais un petit rôle de lien entre l’entraîneur et les joueurs.

Parlez-nous de ce stage?
C’est le stage de diplôme d’entraîneur CAF C et B, on est que des anciens internationaux. On a la chance d’être bien entourés par les formateurs. On a eu des intervenants: entraîneurs, préparateurs physiques, entraîneurs des gardiens tous très très compétents. Donc il faut profiter de leur expérience, car c’est une bonne opportunité pour nous. Les anciens internationaux pour l’avenir, je pense que c’est une très bonne chose si on veut développer et continuer à faire progresser le football marocain. La FRMF nous a mis dans de très bonnes conditions pour apprendre, donc on essaye de faire au mieux, car c’est très charger. Il y a beaucoup de boulot, mais on aime et on apprend surtout.

Quels sont vos projets d’avenir? Rejoindre la FRMF ou la DTN?
Essayer de me mettre aux côtés d’entraîneurs compétents pour que je puisse continuer d’apprendre parce qu’il n’y a rien de tel que le terrain pour apprendre, progresser et vraiment être dans le vif du sujet. Déjà bien finir tout ça, et après on verra s’il y a de bonnes opportunités au sein du football marocain inchallah.

Comment avez-vous trouvé le Complexe Mohammed VI de Maâmora?
Sincèrement impressionnant. On n’a rien à envier aux complexes que j’ai pu voir en Europe. On est vraiment dans de très bonnes conditions pour travailler, pour apprendre...pour tout sincèrement. J’ai vraiment été bluffé parce que je n’y avais pas mis les pieds depuis la sélection et c’est un autre monde. Les conditions et les infrastructures sont vraiment exceptionnelles. Donc on a plus d’excuses pour bien bosser et continuer d’avoir de bons résultats. Il faut être ambitieux, parce qu’avec cet outil de travail là et les hommes, on doit être les numéro 1 en Afrique.

De nombreux autres anciens internationaux ont eu des expériences en Botola (Regragui, Ouaddou…). Qu’en pensez-vous?
Oui, il y en a beaucoup et en général ça s’est plutôt bien passé. Il y en a qui sont en poste en tant qu’entraîneur adjoint et qui font partie du stage de formation. C’est bien que tout le monde aide au développement du football marocain. Certains ont gagné des trophées comme Walid Regragui et Tarki Sektioui (et j’en oublie certainement). Donc une nouvelle génération arrive avec l’aide de nos anciens coéquipiers qui sont déjà les pieds sur le terrain.

Marcherez-vous sur les pas de votre grand frère?
C
’est vrai qu’il a été footballeur professionnel, et je l’ai été, puis il a été international, et je l’ai été (rires)...Donc aujourd’hui, il est entraîneur et a réussi à faire une Coupe du Monde. Quoi qu’il arrive, petit ou grand, ça reste un modèle et qu’on le veuille ou non j’essaye de marcher sur ses traces et de faire ce qu’il fait de bien. Hamdoullah ça se passe plutôt pas mal et on essaye de suivre son exemple.

Quel regard portez-vous sur cette génération de Lions de l’Atlas?
Là, sincèrement, on a vraiment des phénomènes. On a des joueurs qui font partie des meilleurs dans leurs championnats respectifs que ce soit en Angleterre, en France, en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Forcément, on attend énormément d’eux en Equipe nationale. Mais la difficulté, c’est de pouvoir les faire jouer tous ensemble. On a vraiment une très très belle équipe, un bel effectif. C’est peut-être pour ça qu’on est moins patients avec eux, qu’on veut des résultats et gagner chaque match avec un minimum de trois buts d’écart. Pour marquer les esprits, il faut aller le plus loin possible lors des phases finales. On a vraiment toutes les qualités pour faire une bonne CAN 2021 et se qualifier pour le Mondial 2020».

Par Oumeïma Er-rafay
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous