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Salaires impayés: le spectre d'un vaste mouvement de grève plane sur la Botola

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Kiosque360. Nombreux sont les clubs de la Botola qui vivent une situation financière difficile quand ils ne sont pas menacés de faillite. Les joueurs, premières victimes de cette crise financière, menacent de débrayer pour faire entendre leur voix, selon le quotidien Assabah dont est tirée cette revue de presse.
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Rien ne va plus en Botola Pro. Plusieurs clubs du championnat sont sous la menace d’un mouvement de grève en raison de leur incapacité à verser les primes et les salaires des joueurs, révèle le quotidien Assabah du mercredi 17 novembre.

En effet, plusieurs joueurs ne sont plus à même d’assurer leurs besoins en nourriture et en transport, alors que d’autres sont menacé d’expulsion de leur logement en raison de leur incapacité à payer le loyer.

Et c’est surtout au Mouloudia d’Oujda que la grogne monte le plus Les joueurs du club de l’Oriental qui avaient déjà mené une grève de deux semaines, menacent de débrayer à nouveau en raison de l’incapacité du président, Mohamed Houar, à respecter ses promesses et verser les salaires et surtout les primes qui s’accumulent depuis l’année dernière.

La situation est similaire du côté de l’Olympique Khouribga où les joueurs et le staff technique n’ont pas touché de salaires depuis des mois malgré les protestations. Même les recrues qui ont signé l’été dernier n’ont pas encore vu la couleur de leur argent.

La situation du club de Khouribga ne risque pas de s’améliorer en raison de la démission du président Nizar Souktani et le recul des montants alloués par le principal sponsor du club. Une situation qui met l'OCK au bord de l’implosion en raison d’une menace de grève annoncé par les joueurs.

Dans la ville du détroit, les joueurs de l’Itiihad de Tanger, qui ne sont pas payés depuis deux saisons pour certains, ont envoyé plusieurs plaintes à la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Pour faire montre de diplomatie, le groupe a mandaté le capitaine Mehdi Khalati pour faire valoir ses doléances auprès de la direction du club, et menacent de mener une grève si leur voicx n’est entendue.

Enfin, ajoute Assabah, au Kawkab de Marrakech, Chabab Atlas Khenifra et  Wydad de Fès, l’endettement est tel que ces clubs ne sont plus à même d’honorer leurs engagements envers les joueurs qui boycottent les entraînements.

Par Ismail El Fassi
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1 commentaires /

  • ABOU IMANE
    Le 17 Nov. 2021 à 07h48
    A force de courir deux lièvres à la fois , l'élection au parlement et la présidence du MCO , Mr Haouar a dépensé plus qu'il ne gagne et se trouve incapable d'assumer ses promesses .
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