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Sven Vandenbroeck, entraineur de l’AS FAR: «le club est en train de renaître de ses cendres»

Sven Vandenbroeck, entraîneur de l'AS FAR. © Copyright : DR
Le technicien belge Sven Vandenbroeck, entraîneur de l'AS FAR, répond aux questions de Le360sport, après la saison réussie des Militaires, notamment bouclée par une troisième place en Botola Pro D1 Inwi et une qualification à la Coupe de la CAF.
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Le360 Sport: comment jugez-vous le niveau actuel de votre équipe?
Sven Vandenbroeck: Le club a passé une période difficile durant les 10 dernières années, et maintenant, nous finissons deux fois de suite troisièmes. On a gagné la coupe, on peut être fiers du travail accompli. Le club est en train de se remontrer. Je dis toujours que l’AS FAR était stationnée à la gare et maintenant, il est en mouvement, c’est à nous et au club de garder cette vitesse.

Le sacre en Coupe du Trône 2020 a-t-il été libérateur pour les Militaires, 11 ans plus tard?
Il faut toujours gagner un titre pour avoir faim dans le futur. Moi, je dis oui. Si vous avez un effectif riche, ça aide. Nous avions un effectif nouveau avec la plupart des joueurs qui sont venus d'un niveau inférieur, mais qui se sont bien adaptés au niveau de la Botola.

Passer cette barrière de gagner un trophée en senior, c’est important mentalement pour les joueurs et pour soulager les supporters et le club.

Vous avez décroché une belle troisième place en Botola Pro Inwi devant des équipes comme la RSB, championne en titre de Coupe de la CAF, ou encore le MAS et le FUS. Quel est le secret de la réussite?
Je ne peux pas comparer. Je trouve que nous sommes un club stable. De plus en plus d’idées et de stratégies modernes ont été installées. Il y a une évolution, plus d’envie, de discipline, de travail et d’exigence. Tout ça permet de grandir. Moi, personnellement, je joue chaque match pour gagner. Au top, il faut s’adopter une mentalité qui évite la peur de perdre.

Comment expliquez-vous l’élimination dès le second tour de la Coupe de la CAF 2021-2022, contre la JS Kabylie (0-1, 1-2)?
On a eu l’expérience cette saison. Malheureusement, on a été éliminés, surtout à cause de la défaite inutile à domicile et avec des décisions très discutables en Algérie. Mais la performance était bonne. Les joueurs ont pris de l’expérience. Trois quarts de mon groupe voyageait pour la première fois à l'extérieur lors du déplacement au Bénin (à l’occasion du match contre les Buffles du Borgou, au premier tour, ndlr). J’espère qu’on gérera mieux pour aller au moins en phase de poules, cette fois-ci.

Comment jugez-vous le niveau global de la Botola Pro Inwi et le doublé championnat-Ligue des Champions réalisé par le Wydad de Casablanca?
La Botola, en comparaison avec les championnats africains, c’est un des meilleurs ou dans le top 2 avec l’Égypte. Je suis très très heureux de travailler dans ce pays avec des facilités de qualités et des joueurs disposant d’un certain niveau technique et tactique.

Mais il reste du travail à faire, surtout dans la formation des jeunes, l’alignement avec les équipes nationales des jeunes, le professionnalisme, la modernisation dans le travail sportif et dans la gestion des clubs. Quant au Wydad, c’est très fort. Ça joue depuis deux ans sans trêve sans se reposer. Chapeau aux joueurs au coach et à la direction, la mission était très difficile.

Vous disposez à l’AS FAR de l’un des joueurs les plus prisés lors de derniers mercatos. Quel regard portez-vous sur Reda Slim?
Honnêtement, tout le monde parle de Slim, pourtant cette année, il était moins en forme. Il était beaucoup plus fort la saison écoulée. Il n’a pas montré ses vraies qualités cette saison, mais c’est un joueur qui mérite l’Europe. Il a de l’envie, de la rage, un bon pied droit et de la profondeur dans son jeu. Un profil que tu ne trouves pas beaucoup et je suis sûr que la saison prochaine, il va retrouver son vrai niveau.

Pensez-vous que certains de vos joueurs méritent de figurer dans la liste de Vahid Halilhodzic, sélectionneur des Lions de l’Atlas?
Non, pas encore. Le sélectionneur avait précédemment déclaré qu’il y a une différence entre le joueur issu du championnat et celui qui évolue en Europe, et je suis d'accord avec lui. Pour moi, il n’y a que 5 ou 6 joueurs locaux qui ont le niveau de l'Équipe nationale A. Cependant, l’Équipe nationale des joueurs locaux qui dispute le CHAN, c'est une très bonne équipe sur le plan africain et arabe.

Par Oumeïma Er-rafay
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