Voici ce qu’il ne faut surtout pas faire en Égypte

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Pour les supporters marocains qui feront le déplacement en Égypte afin de soutenir les Lions de l’Atlas lors de la CAN, faites attention de ne pas tomber dans l’interdit. Explications.

Le 18/06/2019 à 18h00

Les Lions de l’Atlas s’apprêtent à disputer la Coupe d’Afrique des Nations, organisée en Égypte du 21 juin au 19 juillet. Placé dans le groupe D, le Maroc affrontera la Namibie le 23 juin, la Côte d’Ivoire le 28 juin et l’Afrique du Sud le 1er juillet.

Pour cette 17e participation de l’équipe nationale à cette compétition, des milliers de supporters marocains sont attendus au pays des Pharaons pour soutenir les coéquipiers d'Hakim Ziyech.

Pour vous faciliter le séjour, voici les erreurs passibles de poursuites judiciaires qu’il ne faut surtout pas commettre sur le sol égyptien.

Possession, usage ou trafic de drogue


Il est interdit d’utiliser de la drogue ou de consommer ouvertement de l’alcool, sauf dans les établissements autorisés comme les hôtels et les restaurants. Les contrevenants s’exposent à une peine d’emprisonnement ou à d’autres sanctions.


La possession, l’usage et le trafic de stupéfiants sont sévèrement punis. Les coupables de ces délits sont passibles de peines d’emprisonnement et de lourdes amendes. Certains crimes liés à la drogue sont même passibles de la peine de mort.

Harcèlement sexuel


Il est nécessaire que vous sachiez qu’harceler sexuellement une personne est, comme au Maroc, considéré comme un crime. La loi égyptienne stipule que tout individu faisant acte d’une gestuelle obscène ou d’un comportement à caractère sexuel inapproprié, y compris sur les nouveaux moyens de communication sera puni jusqu’à six mois de prison ferme et une amende de 3000 livres égyptiennes (près de 1500 dirhams). Si le harcèlement est effectué dans l’objectif d’avoir des faveurs à caractère sexuel de la part de la victime, la punition peut aller jusqu’à un an de prison ferme et une amende de 20.000 livres égyptiennes (près de 10.000 dirhams). De plus, tout individu qui traduirait ses intentions en actes, encourre une peine de prison allant de 2 à 5 ans et une amende pouvant atteindre 50.000 livres égyptiennes (près de 25.000 dirhams).

Photographier


Il est strictement interdit de photographier les ponts, les canaux (y compris le canal de Suez), les édifices et les voitures du gouvernement, de la police et des ambassades, ainsi que le personnel et les installations militaires. Une recommandation à ne pas prendre à la légère!

Publier sur les réseaux sociaux


Pour les passionnés des réseaux sociaux, sachez que la publication de messages ou contenus susceptibles d’être perçus comme critiques à l’égard de la société égyptienne, du gouvernement, des forces de sécurité ou du président peuvent être considérés comme illégaux au regard de la loi locale.

Par Le360 Sport
Le 18/06/2019 à 18h00