L’attaquant avait affirmé en 2016, lorsqu’il avait été exclu de l’équipe de France, que Deschamps avait «cédé à la pression d’une partie raciste de la France». Pourtant, Benzema a le droit de ne pas donner suite à cette demande d’audition, puisqu’il vit actuellement à l’étranger.
Alors que Benzema a le choix de ne pas se présenter devant la commission, d’autres sportifs d’envergure sont obligés de répondre à la convocation tels que Laurent Blanc, pour l’affaire des Quotas en 2011 puisqu’on affirmait à l’époque que la FFF voulait 50% de «vrais français» dans les catégories jeunes, mais aussi Patrick Vieira ou encore Yannick Noah.
La commission prévoit d’interroger d’abord les victimes la semaine prochaine, puis d’auditionner plus tard les associations et les responsables des fédérations. Pourtant, cette enquête dérange au sein des institutions sportives, tel que le Comité olympique français, qualifiant les accusations de la commission d’«outrancières ».
