L'entraîneure de 48 ans, arrivée aux commandes de l'équipe de France en 2017, était sous contrat avec la FFF jusqu'en 2024 et les Jeux olympiques de Paris. Mais elle était sous pression depuis la mise en retrait de la sélection de la capitaine Wendie Renard et de deux autres vedettes, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qui ont mis en cause, sans la nommer, ses méthodes de management.
Cette décision a été prise après la remise des conclusions d'une commission missionnée par le président par intérim de la FFF Philippe Diallo "pour dresser un constat sur la situation de l'équipe de France féminine, à la suite des différentes prises de position de plusieurs joueuses", selon la FFF.
"Les nombreuses auditions menées ont permis d’établir le constat d'une fracture très importante avec des joueuses cadres et mis en lumière un décalage avec les exigences du très haut niveau. Cette fracture a atteint un point de non-retour qui nuit aux intérêts de la sélection", a expliqué la fédération dans un communiqué.
"Si la FFF reconnait l’implication et le sérieux de Corinne Diacre et son staff dans l’exercice de leur mission, il apparait que les dysfonctionnements constatés semblent, dans ce contexte, irréversibles. Au regard de ces éléments, il a été décidé de mettre un terme à la mission de Corinne Diacre à la tête de l'équipe de France féminine", a-t-elle poursuivi.
Le Comex de la FFF n'a en revanche pas encore choisi un successeur à Corinne Diacre chargé de mener les Bleues à la Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet - 20 août).
"Philippe Diallo a demandé à la commission d'auditionner, dans les plus brefs délais, les candidats au poste de sélectionneur et de lui formuler ses recommandations", a indiqué le FFF.