Devant le Prince Albert et le président milliardaire russe Dmitry Rybolovlev et dans un Stade Louis-II où les ultras monégasques, qui fêtaient leur 30 ans, ont été très nombreux, actifs et festifs, l'AS Monaco a offert un dernier spectacle de qualité: quatre buts, dont un dernier de toute beauté signé Eliesse Ben Seghir, tout en dribbles et en vitesse (4-0, 61e).
Même avec dix joueurs absents, dont de nombreux cadres blessés (Golovin, Jakobs, Zakaria, Embolo et Maripan), suspendu (Akliouche), ou mis sur le banc (Fofana, Singo, Minamino et Vanderson), les Monégasques ont rapidement pris le match à leur compte.
Très vite, Wissam Ben Yedder, en fin de contrat en juin et dont ce pourrait être le dernier match sous les couleurs rouges et blanches, a repris victorieusement un bon centre à ras-de-terre de Krepin Diatta. Il a donné l'avantage aux siens, inscrit son 16e but en championnat, et son 118e but pour le club (1-0, 6e).
Animé par un 4-4-2 très offensif, Monaco a fait exploser la défense à cinq de Nantes. Et sur coups de pied arrêtés, les hommes d'Adi Hütter ont inscrit deux nouveaux buts avant la pause.
Sur le premier, Thilo Kehrer a repris de la tête un coup franc du revenant Caio Henrique (2-0, 10e). Victime d'une rupture des ligaments croisés de son genou gauche le 22 septembre dernier contre Nice et opéré à Strasbourg le 2 octobre, l'international brésilien était titulaire pour la première fois depuis son retour à la compétition.
Le deuxième but a été inscrit sur pénalty, à la suite d'une faute grotesque de Nicolas Pallois sur Ben Seghir. Ben Yedder, l'habituel frappeur a laissé à Camara le soin de le frapper et de le convertir.
