La défense du coach argentin s'appuie notamment sur une clause du contrat liant Marcelo Bielsa à Victory Soccer (qui détient le LOSC). Cette clause, rédigée en espagnol et traduite en français, stipule ceci : «si le club décide de rompre et/ou de résilier le présent contrat avant son terme convenu, et fait pour n’importe quelle raison arrêter le technicien dans l’exercice de ses fonctions et facultés citées dans le présent contrat, il devra l’indemniser par le paiement de toutes les quantités prévues dans celui-ci pendant la durée en vigueur précisée». Selon l'avocat de Bielsa, Maître Brusa, cette clause exclurait évidemment tout licenciement pour faute grave.
Pour faire valoir ses droits, «El Loco» a saisi le tribunal de commerce de Lille le 16 janvier. Une assignation visant à reconnaître que le club nordiste est en cessation de paiement. La première audience est programmée lundi prochain.
En clair, le LOSC pourrait être contraint de régler le salaire de Bielsa. Ce qui pourrait, plomber les comptes d’un club déjà obligé de se serrer la ceinture pour éviter une relégation administrative de la DNCG.
Et pour ne rien arranger Lille est 17e du classement de ligue 1. À 1 point du premier barragiste, avant d'affronter l'ogre PSG ce week end.