Entre autres, le fait que le PSG soit possédé par la société qatarie QSI et le possible rapprochement entre son président et des responsables de clubs qataris a alarmé l’UEFA quant à une possible violation du fair-play financier pour le cas des trois joueurs vendus lors de ce mercato estival, à savoir Marco Verratti, Abdou Diallo et tout récemment Julian Draxler.
Parmi les faits alarmants, il y avait eu la déclaration du président de la Liga espagnole, Javier Tebas, s’exclamant, «sinon, on peut aussi faire comme la France, qui ne contrôle pas le PSG alors qu’ils vendent Verratti au Qatar pour plus de 40 millions d’euros, ou je ne sais pas combien...trouver un pays satellite qui nous achète des joueurs pour faire de gros bénéfices, puis acheter tous les joueurs que nous voulons». Et concluant, «est-ce cela le système que nous souhaitons? Je ne crois pas». Une déclaration qui a particulièrement irrité le PSG.
D’après ces rapports médiatiques, l’enquête pourrait bien déboucher sur le gel ou le retranchement des montants de transferts estimés à plus de 80 millions d’euros des caisses du PSG, si l’on confirme l’existence d’une très grande proximité, des relations de parenté, familiales ou autres entre le club vendeur et les clubs acheteurs. Une telle proximité pourrait, selon l’hypothèse de l’UEFA sur laquelle se fonde cette enquête, être exploitée pour gonfler les comptes du club parisien, lui permettant de mettre en ordre ses bilans.
Par ailleurs, parmi les constats suspicieux renforçant le lancement de cette enquête, il y a la divergence entre le prix de vente, pour lequel le PSG revendique 20 millions d’euros, et la vraie valeur marchande, estimée à 6 millions d’euros, d’un joueur comme Draxler, comme l’explique Bild.