Ces talents que le Maroc a désormais les moyens d’attirer

DR

Regragui et ses scouts ont certainement à l’œil les nombreuses pépites offensives qui évoluent en Europe. Le moment venu, ils sauront les séduire.

Le 02/01/2023 à 10h02

Le parcours des Lions de l’Atlas au Qatar aura beaucoup de retombées positives. C’est un formidable coup de pub pour la sélection marocaine, qui gagne en attractivité. Qui ne rêverait pas de faire partie d’une équipe capable de se hisser au 4ème rang mondial?

C’est surtout le cas pour les nombreux talents nés en Europe, et qui hésitent encore à choisir leur nationalité sportive. Ces garçons auront un argument de plus, et surtout de poids, pour choisir le pays de leurs parents. Ça ne sera pas seulement le choix du cœur, mais aussi celui de la réussite, de la raison, du pur intérêt sportif.

Regragui et ses scouts ont certainement à l’œil ces pépites qui se trouvent dans l’entre-deux, et qui hésitent encore. Le moment venu, ils sauront les séduire.

On pense à un Sofiane Diop, par exemple. 22 ans au compteur, ancien de Monaco, aujourd’hui à Nice. C’est une sorte de Belhanda en plus jeune, avec le même potentiel physique et une technique au-dessus de la moyenne. Il a déjà été approché par le passé, sans succès. Mais il reste sélectionnable. Alors qui sait, demain, ce qui peut se passer?

On pense aussi à deux garçons, tous les deux attaquants et qui n’ont pas encore 20 ans: Mohamed Ali Cho et Eliesse Ben Seghir. Cho soufflera bientôt sa 19ème bougie. Il joue à la Real Sociedad en Espagne, après un passage à Angers et une pré-formation au PSG et à Everton. C’est un joueur d’avenir, très prometteur, qui peut opter pour la France, l’Angleterre ou le Maroc.

Ben Seghir, lui, est un petit phénomène. 17 ans à peine. Il vient tout juste de faire ses débuts, et pas n’importe où: à Monaco, connue pour avoir révélé des talents précoces dont le plus célèbre reste Mbappé. Comme son prestigieux aîné, Ben Seghir s’est immédiatement imposé dans un environnement très concurrentiel, reléguant sur le banc un talent confirmé comme Ben Yedder. Ce qui fait de lui, déjà, un élément très surveillé.

Ces trois profils sont représentatifs du vivier extraordinaire qui peut exister en Europe (France, Espagne, Belgique et Pays-Bas, notamment). Jeunes et prometteurs, la plupart de ces talents ont un tempérament offensif. Ce qui tombe bien, Regragui étant prioritairement à la recherche de renforts offensifs, milieux ou attaquants.

Tout cela nous donne une perspective réjouissante. Si le talent a toujours existé, en face il y a deux paramètres qui ont fondamentalement changé.

Le premier changement de marque, c’est que les responsables du football marocain ont pris la bonne décision de décréter une sorte d’«amnistie» sportive. Celui qui dit non à la sélection marocaine n’est pas définitivement écarté. Il restera sélectionnable. Cette politique du pardon et de la porte ouverte nous a valu l’arrivée de garçons comme Munir et surtout Ezzalzouli, qui a été de la campagne qatarie.

Demain, cette politique peut nous valoir des renforts de grande qualité.

Le deuxième changement, bien entendu, reste cette magnifique Coupe du monde conclue à la 4ème place. Un jeune talent d’Europe ne peut que rêver de faire partie d’une sélection de ce niveau. S’il a la chance de porter le maillot marocain, il ne fera pas seulement plaisir à ses parents et au «Marocain en lui», mais il s’offrira un vrai coup d’accélérateur pour sa carrière en club.

Il y a encore quelques années, cela n’était pas tout à fait le cas.​

Par Footix marocain
Le 02/01/2023 à 10h02